AGOA Private Sector Forum : Ganoo plaide pour une extension de l’AGOA au-delà de 2025

Le ministre des Affaires étrangères et du Commerce international, Alan Ganoo, participant à une table ronde virtuelle organisée par le Corporate Council of Africa a plaidé pour une extension de l’AGOA au-delà de 2025. Il a aussi souhaité que Maurice continue à bénéficier des facilités d’accès au marché américain même s’il fait partie de nouveau des pays à revenu élevé.

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Alan Ganoo a rappelé que les dispositions de l’OGOA en vigueur depuis 20 ans ont été bénéfiques pour tous les pays éligibles, dont Maurice. «It has created predictable trading relations whilst providing one of the poorest regions of Africa with powerful tool to increase exports, create jobs and economic welfare”., dit-il.

En raison de cet accord les exportations vers les Etats-Unis s’élèvent à Rs 7 milliards aujourd’hui. Cependant, aucune stratégie post AGOA 2025 ne devrait conduire à des perturbations du commerce dans aucun pays AGOA, en particulier ceux qui peuvent inrtégrer le groupe de pays à revenus élevés en vertu de la croissance du PNB par tête d’ habitant. « Certains aspects du programme AGOA pourraient être améliorés et renforcés en vue de générer des avantages pour les pays d’Afrique subsaharienne. Tout d’abord, le programme AGOA devrait être élargi pour inclure le commerce des services, en particulier les secteurs de services qui sont essentiels à l’amélioration de la compétitivité comme la logistique, les services financiers et les services de communication. Deuxièmement, une amélioration des règles d’origine pourrait être envisagée pour prendre en compte la possibilité de cumul avec le continent africain à la lumière de la Zone de libres échanges du continent Africain », a dit le ministre des Affaires étrangères.

S’agissant du type d’architecture qui devrait être soutenue par les Etats-Unis en vue d’un partenariat stratégique à long terme avec l’Afrique post-AGOA dans le domaine du commerce et des investissements, Alan Ganoo préconise une approche par phases. Il s’est appesanti sur la nécessité que l’AGOA soit étendu en 2025. Il a noté que le Kenya négocie actuellement un accord de libre-échange avec les Etats-Unis, soit le premier pays africain à le faire. Cet accord éventuel devrait servir d’exemple.

Pour le long terme, Alan Ganoo fa fait état du souhait de la conclusion d’un accord CECPA entre les Etats-Unis et le continent africain. Ce cadre tiendrait en ligne compte le commerce des produits, les investissements, les droits de propriété intellectuelle et une politique concernant la compétition. Une telle approchedevra aider à dégager une synergie entre le libre échange continental et la consolidation des relations entre les Etats-Unis et l’Afrique.

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