Bradley Vincent (nageur) : « Il n’y a pas de pression… »

Bradley Vincent sera dès vendredi matin en action à la piscine de Côte d’Or. Il disputera le 50 m nage libre, la course qui l’avait consacré il y a quatre ans à La Réunion. À quelques jours de son entrée en compétition, le nageur ne se met aucune pression, mais se verrait bien sur le toit de l’océan Indien vendredi après-midi. Interview express avec l’une des meilleures chances de médailles mauriciennes.

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Bradley Vincent, à quelques jours du coup d’envoi de la compétition, comment vous sentez-vous ?

Je me sens bien. Cela fait quatre ans que je me prépare pour les Jeux. Vendredi, je me lancerai pour le 50 m nage libre. J’espère ne pas rater ma première épreuve.

Justement, en 2015, vous avez gagné cette course. Comment gérez-vous la pression ? Avez-vous des attentes ?

Je suis confiant que les choses vont bien se passer. Mais pour en revenir à la question, il n’y a pas vraiment de pression. Et l’équipe est aussi confiante de ramener le maximum de médailles.

Pourtant, les données ont changé entre 2015 et 2019…

Oui, en effet. Mais c’est une question d’expérience. J’en ai acquis au cours des quatre dernières années. Cela va me servir pour la compétition à venir. Aujourd’hui, on peut faire plusieurs épreuves, car nous avons l’expérience pour.

Mais dans le fond, qu’est-ce qui a changé ?

Mon coach, Ben Hiddlestone, a changé mon programme d’entraînement et ma façon de m’entraîner. Cela m’a aidé à mieux définir mes objectifs.

Quels sont-ils ? Pensez-vous pouvoir retenir votre titre au 50 m nage libre ?

Cela me ferait énormément plaisir de ramener des médailles pour la délégation mauricienne. En fait, plus qu’une médaille, je voudrais vraiment faire un bon 50 m nage libre.

Avez-vous une idée de qui seront vos adversaires pendant les Jeux ?

Pour être honnête, ce n’est pas dans mes habitudes de surveiller mes adversaires. Je me concentre sur ce que j’ai à faire. Les chronos qu’ils ont faits, ça ne veut rien dire. C’est le jour de la course que les choses vont se jouer.

Mais est-ce possible de chiffrer votre objectif personnel en termes de médailles ?

Non, je ne m’avancerai pas à donner un chiffre. Je peux par contre affirmer que je ferai de mon mieux sur chacune de mes épreuves pour ramener le maximum de médailles d’or.

Sur un plan plus personnel, vous venez d’une famille d’athlètes, avec votre sœur aînée, Mélissa, et votre mère, Diane Regnard, toutes deux médaillées aux JIOI. Y a-t-il la pression familiale ?

Non, pas vraiment. En fait, je ressens même une sorte d’excitation dans la famille. Tout le monde est là pour me soutenir et m’encourager.

Dans les faits, peut-on dire que vous avez marché dans les pas de votre sœur ?

Mélissa a remporté en 2003 la médaille d’or. Mais dans un autre ordre d’idées, il faut savoir que je me suis plus exporté. J’ai fait beaucoup de demi-finales et de finales internationales, alors qu’elle se concentrait plus sur le niveau régional. Donc, on a eu des parcours différents en natation.

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