Diffusion de ses photos intimes : Simla Kistnen, de plaignante à accusée !

Simla Kistnen, qui avait porté plainte en janvier 2021 concernant la diffusion de photos intimes d’elles sur les réseaux sociaux, se retrouve maintenant dans une situation inattendue. Les membres du Central CID ont, cette semaine, fait irruption chez elle pour l’interroger, la transformant de plaignante à accusée. Elle s’apprêtait, à ce moment-là, à se rendre à Grand-Bassin pour son pèlerinage annuel avec son fils…

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Tout cela intervient dans un contexte où se déroule actuellement un procès où elle accuse l’ex-ministre Yogida Sawmynaden de l’avoir faussement déclaré comme étant son Constituency Clerk et affirme n’avoir jamais perçu de rémunération de sa part à cet effet.
La veuve du chef agent du MSM avait consigné une déclaration détaillée en janvier 2021, alléguant une violation de l’Information and Communication Technology Act suite à la diffusion de vidéos et de photos privées. Elle avait impliqué des individus proches du pouvoir, ainsi que la page Sun Power sur Facebook dans cette affaire. Étrangement, ceux-là n’auraient jusqu’ici pas été interrogés, selon les avocats de la veuve de Soopramanien Kistnen, celui qui a été assassiné et dont jusqu’ici la police n’a pu retrouver les coupables.

Emmené aux Casernes Centrales pour s’expliquer
Cependant, la police remet maintenant en question la véracité de ses allégations, suggérant un possible cas de “false and malicious denunciation in writing.” Les autorités du Central CID ont emmené Simla Kistnen à la Cybercrime Unit pour obtenir des clarifications sur les noms mentionnés dans sa déclaration de 2021.

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La défense réagit vivement, critiquant le fait que la police n’a pas encore interrogé les personnes mentionnées dans la plainte initiale, soulignant le caractère précipité de l’action policière. Les avocats, dont Me Sanjeev Teeluckdharry, Anoup Goodary et Vimal Rajkoomar, ont demandé au Central CID d’envoyer le dossier au Directeur des Poursuites Publiques (DPP) pour obtenir un avis légal.

Malgré cette situation inattendue, Simla Kistnen reste déterminée à se rendre à Grand-Bassin pour le pèlerinage de Maha Shivaratree. Autrefois victime de violation de vie privée, sa transformation en accusée suscite des questions sur la conduite de l’enquête et l’équité du traitement des parties impliquées. Le dossier a été transmis au DPP, qui décidera s’il y a lieu de poursuivre l’affaire, jetant ainsi une lumière nouvelle sur cette affaire complexe et en constante évolution.

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