Incidents à la Cour de Mahébourg vendredi : plusieurs arrestations ce samedi

Les incidents qui ont eu lieu autour et devant la Cour de Mahébourg, vendredi, ont débouché sur au moins trois arrestations à ce stade.

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Un habitant de Mare la Chaux et deux habitants connus de l’Est du pays ont été arrêtés. D’autre part, trois habitants de Mahébourg ont été interrogés et relâchés par la suite.

Ainsi, deux frères, très connus dans le milieu du tourisme dans l’Est du pays ont été appréhendés sous une charge d’agression avec préméditation par la CID de Flacq, perpétré le vendredi 22 août. Selon les informations recueillies, c’est suite à une plainte déposée au poste de police de Lallmatie que ces habitants de Trou D’eau Douce ont été arrêtés.

Dans sa déposition, le plaignant a allégué avoir été agressé par les deux suspects lors de la manifestation ayant eu lieu devant la Cour de district de Grand-Port, à Mahébourg, dans la matinée d’hier. Après avoir été arrêtés, les suspects ont été placés en détention. Ils devraient être interrogés de nouveau ce samedi par la CCID.

Un habitant de Mare la Chaux a aussi été arrêté par la police de Mahébourg et pourrait être déféré vers Port-Louis.

D’autre part, trois habitants de Mahébourg ont été interrogés par la police. Après avoir été entendus, ils ont été autorisés à regagner leur domicile.

Pour rappel, vendredi les ministres Kavi Ramano (Environnement) et Soudheer Maudhoo (Pêche) ont été traduits en cour de Grand-Port hier pour “culpable omission” dans le cadre de l’échouement du MV Wakashio et ses conséquences, suite à une Private Prosecution logée par Bruno Laurette, activiste social.

Des incidents ont eu lieu devant cette cour où s’étaient rassemblés des personnes venues des régions avoisinantes qui, pancartes en mains, ont manifesté leur soutien à la majorité et au Premier ministre. Ce qui n’a pas manqué d’énerver les habitants de la région qui les ont confrontés, leur enjouant de ne “pa fer politik” alors qu’un Oil Spill avait souillé leurs lagons.

Au fil des minutes, la foule a grossi à vue d’œil et la tension était telle que la police a dû sollicité des renforts. Ainsi, c’est sous forte escorte et des huées de la foule au son de « ale ta! » et « Démission! » que les deux ministres ont quitté les lieux.

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