Global Business Sector : La décision de Bruxelles sur la Black List attendue

Pléthore de satisfecit pour la sortie de Maurice de la Grey List de la Financial Action Task Force

Avec la sortie de Maurice de la Grey List de high-risk jurisdictions en matière de lutte contre le blanchiment de fonds et le financement du terrorisme de la Financial Action Task Force, les autorités s’arment de patience pour prendre connaissance de la décision de l’Union européenne. Techniquement, Bruxelles devrait annoncer en cours de semaine sa décision d’enlever Maurice de la Black List faisant d’elle une clean financial jurisdiction.

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D’ailleurs, en cours de semaine écoulée, le Premier ministre, Pravind Jugnauth, avait donné des indications que les ultimes procédures relatives avec l’Union européenne avaient déjà été complétées.

La décision adoptée à la réunion plénière de la Financial Action Task Force à Paris dans la soirée de jeudi ne faisait plus l’ombre d’un doute après les recommandations de l’International Cooperation Review Group (ICRG) en date du 15 confirmant la sortie de cette liste grise. Ainsi, Maurice ne fait plus l’objet d’une surveillance accrue de la part de la FATF.

Cette nouvelle a été accueillie à Maurice par une pléthore de satisfecit de la part des différentes instances, allant de la Banque de Maurice à l’Independent Commission Against Corruption (ICAC), en passant par la Mauritius Bankers Association (MBA) et Mauritius Finance. D’ailleurs, dès la conclusion des délibérations de la FATF dans la soirée de jeudi, le Premier ministre, Pravind Jugnauth, est intervenu à la télévision nationale pour commenter ce développement, en anticipation à un point de presse du ministre des Services financiers, Mahen Seeruttun, qui a dû être reporté au lendemain après le conseil des ministres.

Le centre financier international de Maurice a été pris de court à la conclusion de la plénière de la FATF du 30 janvier 2020, lorsqu’il a été annoncé que le pays présentait des lacunes stratégiques dans son cadre de lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme, et qu’il était placé sur la liste des juridictions soumises à une surveillance accrue par le GAFI.

À partir du mois de février 2020, toutes les parties prenantes, à savoir le gouvernement, les régulateurs, les organismes chargés de l’application de la loi et les opérateurs du secteur, se sont mis à travailler ensemble pour combler les lacunes et améliorer le régime AML/CFT de la jurisdcition. La on-site visit d’une mission de la FATF au début de septembre dernier faisant le déplacement pour un constat de l’engagement des autorités en matière de lutte contre le money laundering et le terrorism financing a été déterminant également.

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