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Le Prince sans rire

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Le Prince sans rire

Les feux de détresse sont allumés.
Elle stresse à fond depuis le naufrage tragique de Poudre d’Or, et les intempéries subies par le vraquier nippon… dont le contenu suspect suspend toujours le public aux lèvres des autorités enquétrices indépendantes.
Comme si le bureau de l’honorable Petit n’était pas assez encombré de divers dossiers laissés en souffrance/ Comme si ce bureau n’était pas assez achalandé de problèmes du petit et moyen peuple. Celui-là même qui jadis (faut-il le rappeler) bouda les dernières consultations citoyennes! Passons les soupçons de mardayeries alléguées et autres T-square.
La somme de toute, ces tensions (outre les diverses conneries et maladresses) ne pouvaient être contenues anymore et devaientt sortir… dans l’allégresse et en fanfare. Cet allant populaire participe de notre mauricianité. Quelle que chose de presque forain. En effet, le peuple a besoin de jeux et de festivités pour feel good.
Ceci en vue de ressentir palpiter sa fierté d’être multiple et indivisible sous le quadricolore… Maurice a besoin de s’épanouir, de hurler ses envies, d’exprimer ses besoins, ses fantasmes. Ce peuple a besoin d’exulter dans les rues, les stades, les fancy fairs, les concerts ou les carnavals. Vous avez dit folklore ? Disons plutôt liberté d’expression.
Flashback. Des images du passé, où des jeunes gens manifestèrent pour une éducation adaptée; non payante et contre le chômage sinon l’oisiveté galopante. La légende raconte que jadis, des étudiants et jeunes sans emploi du pays se rassemblèrent inopinément… comme par magie, pour, eux aussi, voice out leurs griefs et s’élever contre les injustices gouvernementales de Ramgoolam père.
Ces jeunes furent exaucés aux législatives de 1976. C’est à présent au tour de l’honorable Pravind de faire un geste historique… suffisamment historique pour que la prochaine génération de chroniqueuses du dimanche après-midi le cite en exemple sinon en contre-exemple ? D’autres, que nous, parleront de contre-performance pitoyable et de pusilanimité.
Quelle solution me direz vous, chers lecteurs avisés et conscients des enjeux écologiques, économiques, sanitaires, alimentaires… Une folle idée me traverse soudain: et pourquoi pas adouber l’honorable Paul comme superconseiller des futurs prétendant(e)s au titre suprême? Tous ceux ayant de l’expérience à revendre devraient être taken on board pour aiguiller la nouvelle vague politicienne.
Concluons sur une note lénifiante.
Sans doute devrions-nous accorder notre pardon (après des excuses officielles) à celui qui fauta par son manque de réactivité chronique. Nous n’avons, d’ailleurs pas, d’autre alternative que de pez nene bwar dilwil pendant encore quatre années. Indécision, lorsque tu nous tiens! Il importe de surligner qu’un renouvellement progressif de notre classe politique est capital.
Avis aux intéressés. Osez entrer dans la danse… if you dare.