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Varshana Govind, Miss Bikini 2020 – Sculptée pour faire la différence

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Varshana Govind, Miss Bikini 2020 –  Sculptée pour faire la différence

Deux sessions d’environ une heure trente par jour en salle, un régime alimentaire strict qui s’ajoute à une carrière professionnelle dans la comptabilité et de multiples autres passetemps. Une vie palpitante que mène Varshana Govind, la nouvelle Miss Bikini 2020. Malgré le qu’en-dira-t-on entourant ce concours qui récompense la plus belle pratiquante de fitness, la jeune femme de 24 ans a décidé de foncer. Pour cela elle a consenti à d’énormes sacrifices et aujourd’hui, elle est enfin en mesure de savourer son succès

Du muscle, un ventre plat, un visage souriant, du haut de son mètre soixante et ses quelques 50 kilos la nouvelle Miss Bikini est sculptée comme il faut. Celle que nous rencontrons chez elle à Henrietta, quelques semaines après son sacre à ce concours mettant à l’honneur les plus remarquables adeptes de fitness, n’en revient toujours pas du choix du jury. Surtout que la jeune professionnelle dans le secteur de la comptabilité n’a débuté son training et son régime alimentaire que trois mois avant la compétition. “Or, pour obtenir de meilleurs résultats, c’est un an avant qu’il faut s’y mettre”. Toujours est-il qu’elle est aux anges. Elle fait de la gym depuis son adolescence et en se lançant dans des concours, elle a dû consentir à de gros investissements personnels et financiers, sans oublier de long mois de sacrifices.

Discipline de vie

Trois ans plus tôt, la sculpturale Miss Bikini intégrait le Gym & Muscle Fitness. “L’année dernière, mon coach me proposa de m’essayer aux compétitions.” Sans y être bien préparée, elle rejoint tout de même cette aventure. Cette année, elle fut ralentie dans son élan par le confinement, et ce n’est que fin juin qu’elle se décida à suivre sérieusement la diète. En effet, même si la diète aussi bien que le training sont importants, pour une compétition, “l’alimentation pèse sur la balance à 70 %. Si les “workout” sont bien faits sans que nous ne contrôlions notre alimentation, ça ne vaut pas la peine”. C’est une diète surtout riche en protéines, en glucides et en graisses. Et plus la compétition approche, plus elle s’intensifie. “Et avec les contraintes par rapport aux pauses déjeuner sur mon lieu de travail, il faut s’arranger pour être en mesure de manger toutes les deux heures”.

Par ailleurs, tout ce qu’elle mange (fruits, légumes, riz, etc) est pesé et calculé au milligramme près. Par exemple le matin, comptez six blancs d’œufs, du lait à 0% de graisses, de l’avoine et des fruits. Au prochain repas, une moitié de boite de thon, pour enchaîner avec des protéines, etc. Entre ses multiples repas, il ne faut pas oublier les suppléments à prendre. Tout cela nécessitent un budget assez conséquent.“C’est toute une discipline de vie à avoir ”.

Viser le titre, c’est aussi accepté de se priver des petits plaisirs de la vie. “Les gâteaux  lors des célébrations de la Divali, je les regardais de loin. Lors des fêtes familiales, on apporte son repas et je fais l’impasse sur tous les bons plats qui sont cuisinés. La préparation c’est aussi accepter de mettre en pause les sorties entre amis pour se concentrer sur le concours”.

Regard des autres

A mi-chemin entre une élection de Miss et un trophée de bodybuilding, pour le concours de Miss Bikini être musclée et bien taillée ne suffit pas. Il faut aussi avoir une bonne prestance sur scène. “En effet, il est aussi question de notre structure, la présentation, la façon de poser. C’est un tout”. D’ailleurs, deux mois avant les compétitions, les séances de gym s’étaient intensifiées. “Il faut être forte moralement et ne pas se laisser prendre par la fatigue”. Cependant, que ce soit pour les finances, sa diète et autres, elle sait qu’elle peut compter sur ses parents. Quoique au début, “ils n’étaient pas trop d’accord avec ce passe-temps que j’avais choisi surtout par rapport au regard des autres. Car c’est une activité qui nécessite de défiler en bikini devant un auditoire. Ma famille a toujours été très conservatrice”.

Malgré les doutes, Varshana Govind ne s’est pas laissée prendre par les tabous et a décidé de foncer. “Car c’est une discipline qui englobe à la fois le fitness et l’esthétisme. Certaines personnes ne voient qu’une fille qui pose sur un podium, mais n’ont aucune idée des sacrifices derrière”.

Aujourd’hui pourtant, on accepte mieux ses choix. Ses parents sont fiers d’elle et l’encouragent autant que possible. Varshana Govind a aussi fait de la natation et de la danse classique. Après ses études, elle a rejoint un groupe de danse qui se produit dans les hôtels, et elle s’est aussi initiée au belly dance, au sega, à  l’African Dance, etc.

Bien que la jeune femme veuille se concentrer sur sa carrière professionnelle sa belle aventure dans les concours de culturisme n’est pas prête de se terminer. “J’ai envi de tenter ma chance et de viser des compétitions au niveau international.”