Le projet de loi sur la Financial Crimes Commission (FCC) proposé en première lecture à l’Assemblée nationale par le Premier ministre Pravind Jugnauth a suscité une vive opposition de la part de Linion Moris. Lors d’une conférence de presse, les membres du parti ont exprimé leur indignation, qualifiant le projet de contraire aux principes démocratiques et porteur de menaces pour les droits fondamentaux des citoyens. Ils préconisent un débat national incluant toutes les parties prenantes plutôt qu’une adoption précipitée de la loi.
Le leader du Rassemblement Mauricien, Nando Bodha, a critiqué la philosophie dictatoriale du projet, le considérant comme une violation de la Constitution et une menace pour les libertés individuelles. Il s’est élevé contre la présidence de la FCC par une personne désignée par le Premier ministre, soulignant les risques liés à la concentration des pouvoirs au sein de cette commission.
L’avocat Rama Valayden a exprimé des inquiétudes quant aux dispositions du projet de loi, soulignant le potentiel de surveillances intrusives et d’une atteinte à la confidentialité des relations. Linion Moris a adressé une lettre au Premier ministre, appelant au retrait du projet de loi et plaidant pour un débat national. Le parti envisage de contester la loi si elle est votée et appelle à la formation d’un front commun pour s’opposer à cette législation.