Bateau Fantôme arraisonné : Un des neuf clandestins toujours positif au Covid

L’interrogatoire des clandestins appréhendés sur un bateau-fantôme au large d’Agalega le 10 janvier dernier devrait débuter la semaine prochaine au QG du Central CID. Un exercice prévu toutefois de se dérouler individuellement, la police n’ayant en effet pu retenir les services que d’un seul interprète capable de communiquer en langue farsi.

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Par ailleurs, si la période de quarantaine de ces étrangers prend fin ce vendredi, l’un d’entre eux est cependant toujours positif au Covid-19, contre quatre il y a deux semaines. Tous sont néanmoins en bonne santé.

Entre-temps, des éléments du Scene of Crime Office (Soco) et du Forensic Science Laboratory (FSL) sont montés à bord de leur embarcation au Quai D cette semaine pour y effectuer des prélèvements. Ils doivent aussi déterminer si ces clandestins transportaient des objets ou des substances illicites. Les appareils de navigation saisis à bord, à savoir un Automatic Identification System (AIS), un GPS et une V/UHF radio, ainsi qu’un téléphone satellitaire et des téléphones portables n’ont pas encore été décryptés par l’Information Technology Unit de la police vu que l’assentiment des membres d’équipage s’impose.

Le Central CID n’a pas encore été en mesure de confirmer la nationalité des suspects. Ces derniers, qui disent être Iraniens, n’ont en effet aucun papier en leur possession. D’où la démarche de l’équipe de l’ASP Kokil de solliciter l’aide d’Interpol pour confirmer si ces étrangers ne sont pas fichés. Leurs photos seront envoyées à Interpol Afrique de, même que des échantillons de leur ADN respectif.

Pour le moment, les enquêteurs soupçonnent ces clandestins d’être des contrebandiers ou des passeurs de drogue. Ce type de bateau en bois, n’arborant ni nom ni pavillon, est en effet couramment utilisé par les trafiquants pour le transport de drogue de certains pays d’Asie vers l’Afrique, du fait entre autres de la structure même de l’embarcation, qui rend cette dernière difficilement détectable par les radars.

En outre, la cale étant presque vide, en plus d’avoir été récemment repeinte, les soupçons du CCID quant à la possibilité que le bateau servait à transporter de la drogue se retrouvent de fait confortés.

Dans leur première déclaration au CCID, les neuf clandestins ont affirmé qu’ils étaient à la recherche d’un bateau et de son équipage, qui auraient disparu. Ils étaient cependant incapables de donner des détails sur l’embarcation en question. La police espère y voir plus clair dès la semaine prochaine avec le début de la série d’interrogatoires.

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