BIODIVERSITÉ : Nos chauves-souris, si uniques et pourtant si mal-aimées

Le projet d’abattre 20% de la population des « Mauritius bats », Pteropus niger, satisfont, à la veille des grandes récoltes de mangues et de letchis, la logique des producteurs de fruits, qui avancent qu’elles sont les principales responsables de leurs pertes. Mais du point de vue de l’écologie et de la science, elle ne peut tomber au pire moment, en pleine période de reproduction, et surtout, cette décision va à l’encontre des résultats d’une étude scientifique réalisée l’an dernier sur leur impact sur la récolte fruitière. Diverses études ont été réalisées depuis une dizaine d’années sur cette espèce unique au monde et des recommandations sont de mises pour préserver nos récoltes. Pourtant, la perception de ces mammifères volants n’est pas si mauvaise. D’ailleurs, une pétition en ligne récolte chaque jour de nouveaux soutiens pour faire reculer le gouvernement.

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