Campagne de communication : La mauvaise 5e semaine de l’Adviser Catherine Gaud

Mise en demeure de la GMDOA à Catherine Gaud et à la Santé avec menace d’action syndicale envisagée pour « gratuitous allegations »

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La cinquième semaine de la deuxième vague de Covid-19 est à être oubliée pour la Dr Catherine Gaud, Adviser du ministre de la Santé, Kailesh Jagutpal. D’abord, sa remarque relevant d’une gratuité incroyable à l’effet que le décès de la septuagénaire, souffrant de cancer et contaminé au virus alors qu’elle était en traitement à l’hôpital de Candos, « était attendu » est restée dans la gorge des proches de la victime et de Mauriciens ayant toujours le sens de la famille. De ce fait, subséquemment, et pour des raisons non communiquées, elle s’est éclipsée de la plateforme sur le Covid-19 quotidienne à la télévision. Et en fin de semaine, elle s’est fait ramasser par des médecins du ministère de la Santé pour des propos outranciers tenus à l’égard des membres de la profession médicale.

Hier, la Government Medical and Dental Officers Association, qui regroupe les professionnels de la santé, n’a eu d’autre choix que de faire servir  une mise en demeure à l’Adviser Catherine Gaud pour diffamation alléguée. L’association fait état des propos tenus publiquement par celle qui n’est pas reconnue par l’Ordre des Médecins, portant sur des allégations de « négligence » au sein du personnel hospitalier, qui ne respecterait pas, selon elle, le protocole sanitaire en place, et que des mesures disciplinaires seraient prises à cet effet. Des « allégations fausses et gratuites », selon l’association, qui crie à la diffamation et réclame des excuses publiques, en plus de dommages de l’ordre de Rs 25 000 pour le préjudice subi à l’égard du personnel hospitalier.

L’association des médecins et dentistes du secteur public, dans la mise en demeure rédigée par l’avoué Beena Venkatasamy, rappelle que son rôle est d’assurer une bonne relation entre ses membres et l’État, ainsi que de protéger et défendre les intérêts de la profession. Et de rappeler que les membres sont des professionnels de la santé qui pratiquent au sein de différents départements du ministère de la Santé et du Bien-être. Raison de la mise en demeure : des propos tenus par le Dr Catherine Gaud, où elle aurait proféré des « allégations fausses et gratuites à l’égard du personnel hospitalier ».

Selon l’association, le Dr Gaud aurait insinué que le personnel hospitalier ne respecte pas le protocole sanitaire. Et de citer un extrait de l’article : « Il y a une bonne proportion non négligeable du personnel hospitalier qui persiste à ne pas adopter les conditions sanitaires. Ce sont les choses que je témoigne, car je me rends souvent dans les différents hôpitaux du pays. » Selon l’association, le Dr Gaud a indiqué avoir effectué des campagnes de sensibilisation « qui sont moyennement suivies », celle-ci ayant en outre ajouté : « Nous sommes prêts à prendre des sanctions ! »

La Government Medical and Dental Officers Association avance ainsi que ces propos « donnent au public la perception que le personnel hospitalier est négligent et qu’il est passible de sanctions disciplinaires ». L’association renchérit en avançant que le Dr Gaud n’est pas habilitée à tenir de tels propos, « car elle n’est que conseillère sous contrat pour le compte du ministère » de la Santé, et que seule la Public Service Commission a son mot à dire. Et de poursuivre que, selon ses informations, le Dr Gaud « n’est toujours pas enregistrée comme médecin auprès du Medical Council de Maurice, et de fait, elle ne peut ni pratiquer ni donner d’avis médicaux dans notre pays ».

L’association réclame conséquemment des plates excuses publiques de Catherine Gaud, alors que des mesures légales ainsi que des actions syndicales sont prévues contre ce qui est qualifié « d’allégations diffamatoires ». Un ultimatum de 48 heures est ainsi donné à l’Adviser de Kailesh Jagutpal pour se plier à ces exigences. Au cas contraire, une action légale sera enclenchée auprès d’une Cour de justice pour réparations.

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