Commerce des espèces sauvages : quels impacts ?

Le premier impact auquel on pense, c’est la perte de biodiversité. En effet, le commerce illicite d’espèces animales ou végétales déséquilibre des écosystèmes. Mais ce n’est pas la seule conséquence.

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L’ONG TRAFFIC rappelle ainsi que le trafic d’espèces sauvages touche de nombreuses sphères de la société. Les conséquences sont d’ordre :

•Economique : les communautés locales peuvent être privées de ressources nécessaires à leurs activités ; l’attractivité des territoires, notamment lorsqu’elle repose sur la richesse naturelle, peut s’en trouver affectée ;

•Alimentaire : les ressources marines ou terrestres qui aiguisent les convoitises de filières criminelles jouent parfois un rôle important dans l’alimentation des populations ;

•Sanitaire : risque d’introduction de zoonoses (maladies d’origine animale)

•Ecologique : risque d’introduction d’espèces invasives qui mettent péril les écosystèmes locaux, plus particulièrement dans les îles marqué par un fort taux d’endémicité déjà sous pression ;

•Sécuritaire : implantation de filières criminelles, génération de revenus illicites qui alimentent des activités potentiellement déstabilisatrice, menaces sur les populations locales…

Que faire ?

Les arsenaux juridiques et la mise en place d’administrations chargées de la prévention, du contrôle et de la répression est indispensable pour lutter efficacement contre le commerce illicite d’espèces naturelles. Toutefois, les pays n’ont pas tous les mêmes moyens. Ainsi, la coopération régionale s’avère importante pour améliorer la circulation de l’information, renforcer les capacités des administrations et sensibiliser sur le caractère multiforme de ce commerce illicite.

Pour ce qui est de la COI, plusieurs projets participent au renforcement de la résilience, à la gestion durable des milieux marins et côtiers et à une gestion responsable des ressources naturelles. En outre, la mise en place d’un mécanisme régional de sécurité maritime contribue à la lutte contre ces filières criminelles. Les principales routes relient l’Afrique à l’Asie. L’Indianocéanie est non seulement un lieu d’origine d’espèces passées en contrebande mais aussi un lieu de transit. C’est pourquoi l’architecture régionale de sécurité maritime disposant de deux centres régionaux d’information et de coordination d’opérations en mer cible aussi le commerce illicite d’espèces sauvages qui passent par les voies maritimes.

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