DÉMANTÈLEMENT – MV WAKASHIO : Environ 1 000 métriques tonnes d’acier déjà retirées

– Le National Crisis Committee dit suivre de près toute possibilité de déversement d’huile résiduelle de l’épave

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Le National Crisis Committee souligne que le démantèlement de la poupe du MV Wakashio est en cours et se poursuivra sur quelques semaines supplémentaires, et ce dépendant des conditions météorologiques favorables. Des mesures adéquates ont été mises en place pour faire face à tout éventuel déversement d’huile résiduelle de l’épave.

Il est rappelé au public que, selon la General Notice 429 publiée dans le Government Gazette du 5 mars 2021, un périmètre autour de l’épave du MV Wakashio, délimité par des bouées, reste interdit. Comme le préconise le National Crisis Committee, le centre de commandement est opérationnel au Blue-Bay Marine Park Centre durant les opérations depuis le début du mois de novembre. Ainsi, le Centre national pour la réduction et gestion des risques et des catastrophes assure une coordination constante avec les autorités concernées et autres parties prenantes. Des bouées ont aussi été déployées à des endroits stratégiques, notamment autour de la partie restante de l’épave, le parc marin de Blue-Bay, l’île-aux-Aigrettes et la Pointe-Jérôme. Le groupe Polyeco se tient prêt à intervenir rapidement avec tout un arsenal d’équipements et autres supports logistiques.

Des inspections quant à la présence de signes de pollution sont systématiquement effectuées et à des intervalles réguliers de jour comme de nuit. Des interventions rapides sont initiées par Polyeco pour contenir, récupérer, enlever et disposer les restes des matières polluantes. À cet égard, il y a quelques cas minimes de fuites d’huiles restantes sur le site des opérations du démantèlement où les dispositifs en place ont fonctionné comme prévu. Environ 1 000 métriques tonnes d’acier ont déjà été enlevées et sont en voie d’être acheminées vers la rade de Port Louis pour être décontaminées et éventuellement acheminées à Midlands pour le recyclage.

Le ministère de l’Environnement, de la Gestion des déchets solides et du Changement climatique assure un suivi rapproché sur le plan de risque à l’environnement, y compris la qualité de l’air ambiant. Le Laboratoire national de l’Environnement a effectué des tests réguliers sur la qualité de l’air ambiant sur huit sites, s’étendant de Pointe-d’Esny à Bois-des-Amourettes. Le Portable Gas Analyzer est utilisé pour détecter la présence de composés organiques volatils. Aucune anormalité n’a été enregistrée sur ces sites et aucune odeur n’a été décelée.

D’après le ministère de l’Économie bleue, des Ressources humaines, de la Pêche et des Affaires maritimes, les tests effectués sur les sédiments, la qualité de l’eau de mer et sur les poissons de la région se font sur une base régulière et sont actuellement dans les normes prescrites. Des survols par le Police Helicopter Squadron sur la zone affectée visent à surveiller tout mouvement d’huile résiduel dans le lagon.
Le garde-côte national suit de près, en mode 24/7, toutes les activités et exerce une vigilance accrue pour détecter la présence de produits polluants sur la mer et sur les plages avoisinantes. Le National Crisis Committee, de concert avec les ministères concernés, rassure le public que toutes les mesures sont en place afin que l’exercice se poursuive dans les meilleures conditions.

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