Au lendemain de l’article paru dans nos colonnes le 6 mai, faisant état de dépôts sauvages à Pereybère, sur un espace verdoyant propice aux promenades et au jogging, des officiers de la police de l’Environnement se sont rendus (enfin) sur le site pour ramasser les détritus s’amoncelant et face auxquels certains riverains et des amoureux de la nature mènent, en vain, une lutte sans relâche.
Sauf que ces derniers ont déchanté, quelques jours plus tard, en découvrant le même triste et révoltant spectacle.
Disséminées ici et là, les tonnes de gravats de chantiers, transats, réfrigérateurs et autres sacs remplis d’ordures ménagères s’offraient de nouveaux à leurs yeux. Pire, Caroline Mandron, résidant à quelques enjambées de la plaine verdoyante et qui remue ciel et terre, depuis des lustres, pour que cessent ces incivilités, a fait une découverte ahurissante : « Je suis tombée sur le sofa qui se trouvait au beau milieu du site verdoyant, avant la publication de Week-End. Car dites-vous bien que ledit sofa, au lieu d’avoir été ramassé par les autorités, a été balancé sous un buisson ! Si ceux censés protéger l’environnement s’y mettent, on n’est vraiment pas sorti de l’auberge ! »