DIVALI: Partage et osmose culturelle

Divali, fête de la lumière, sera célébrée demain. La nuit se métamorphosera en une profusion de lumières dans laquelle se baigneront les Mauriciens, toutes communautés confondues. Lampes en terre cuite et lampions électriques feront bon ménage dans les foyers. Divali est synonyme de partage et d’osmose culturelle. C’est une fête qui réunit les Mauriciens de différentes confessions religieuses et l’échange des voeux et de douceurs contribue au brassage des cultures. C’est l’expression du mauricianisme qui s’abreuve dans les différentes sources. L’allumage des diyas (lampes en terre cuite) pour chasser l’obscurité rejaillit dans les coeurs et les esprits. La victoire du bien sur le mal, de la lumière sur les ténèbres, le retour triomphal du Dieu Ram après 14 ans d’exil et son triomphe sur le démon Rawan sont autant de symboles pour fêter la lumière. Une des plus belles nuits mauriciennes, celle de Deepavali (rangée de lumières).
Répétant un geste qui remonte à quarante siècles, des milliers de Mauriciens, dans les chaumières, dans de coquettes villas, dans les taudis des faubourgs comme dans de somptueuses résidences urbaines allumeront des lampes pour célébrer cette fête. Certains choisiront la modernité en branchant des guirlandes électriques et multicolores mais le symbolisme demeure : offrandes aux dieux, prières pour leur grâce, bénédiction sur la famille et le partage des gâteaux.
Le jour de la Divali, on vénère Lukshmi, déesse de la prospérité et également le dieu Ganesha. Lukshmi nous aide à accumuler les richesses mais sans Ganesha, on ne peut atteindre ses objectifs car il est le dieu de l’intelligence et aide à aplanir les obstacles. Dans l’expression de la foi, c’est cette victoire inéluctable de la lumière sur les ténèbres.
On ne peut imaginer la fête de Divali sans les pâtisseries traditionnelles qu’on déguste en famille ou qu’on offre aux voisins et amis. Depuis le début de la semaine, des centaines de clients affluent dans les points de vente pour acheter ou passer des commandes de boîtes en carton contenant quatre ou cinq petits succulents gâteaux.
Soigneusement disposés dans les boîtes, on trouve des délices comme les laddoos, les goolab jamoon, les rasgoolahs, les mawa samoussas, le nankatai et les burfis. Un régal pour les yeux avec une variété de couleurs et des arômes à régaler les papilles.
Outre le nettoyage et la décoration des maisons, des beaux habits sont portés pour accueillir la déesse Lukshmi. Les magasins ne désemplissent pas et les femmes se ruent sur les churidar tandis que les hommes achètent le traditionnel Kurta et le Kurti. Il en a pour tous les goûts et toutes les bourses.

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