Lancé samedi au Café du Vieux Conseil : LEVEFAM, la nouvelle voix des femmes

Équité, légitimité et égalité ont été les maîtres-mots du lancement ce nouveau mouvement centré autour de la femme

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En hommage à la femme et à sa place dans la société, LEVEFAM a été lancé officiellement hier, samedi 25 mai, coïncidant avec l’Africa Day, et la fête des Mères célébrée à travers l’île, aujourd’hui.

L’événement s’est tenu en présence de la fondatrice, Danielle Turner, des membres fondateurs, Suzy Coombes, Reshmee Luchmun et Pazany Ramasawmy, ainsi que des membres du comité stratégique et technique au Café du Vieux Conseil à Port-Louis. La ministre du Commerce, Dorine Chuwkowry et l’ex-ministre de l’Égalité des genres, Mireille Martin, étaient également présentes à cette occasion.

Constitué de plus de 200 membres à travers l’île, LEVEFAM comprend des individus venant de divers horizons professionnels, culturels et socio-économiques, sans oublier des organisations au niveau local. LEVEFAM s’est donné pour mission de “faire avancer le concept de sororité”.

Dans cet élan de solidarité entre les femmes, LEVEFAM compte combattre la pauvreté, les injustices économiques, les inégalités sociales et politiques. Le mouvement œuvrera « pour le respect de l’environnement et créera un climat écoresponsable pour un développement durable ».

Pour les plus vulnérables

Le mouvement se veut une plateforme « pour les plus vulnérables et marginalisés de la société », a fait comprendre Danielle Turner, précisant que les femmes, les enfants et les personnes âgées seront au centre de leur intérêt. “Nous agirons selon la situation, nous serons proactifs et positifs”, a soutenu la fondatrice, selon qui la femme a été trop souvent mise à l’écart. “Nous affirmons aujourd’hui que dorénavant, il faudra compter plus avec la femme”, a estimé Danielle Turner.

Suzy Coombes, membre fondatrice, a déclaré que le rôle le LEVEFAM sera de faire prendre conscience à la femme de son destin, sa place et sa légitimité dans la société.

Prenant la parole à son tour, Reshmee Luchmun a souligné que le mouvement n’est pas une plateforme politique, mais elle luttera pour une conscience politique. Cette dernière a profité de l’occasion à inviter d’autres femmes à se joindre au mouvement “pour être le changement”.

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