Naufrage d’un bateau de pêche chinois : aucun survivant

Le naufrage dans l’océan Indien d’un bateau de pêche chinois le 16 mai, avec 39 personnes à bord, n’a fait aucun survivant, selon une enquête préliminaire du gouvernement chinois dévoilée hier .

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« A partir de l’analyse du naufrage du bateau, du moment de l’accident, de la structure de la coque et des opérations de plongée précédentes, l’espace restant dans l’épave avec de l’air pouvant permettre la vie humaine est extrêmement limité, et il est jugé, de façon préliminaire, qu’il n’y a pas de survivants du navire », a indiqué le ministère des Transports.
Le Lu Peng Yuan Yu 028 avait chaviré le 16 mai dans la vaste zone de recherche et de sauvetage de l’Australie, à 5 000 kilomètres à l’ouest de la capitale de l’Australie-Occidentale, Perth.

A son bord se trouvaient 17 Chinois, 17 Indonésiens et cinq Philippins.
Lundi, les médias d’Etat chinois avaient indiqué que sept corps avaient jusque là été repêchés par les équipes de sauvetage de Chine et du Sri Lanka, sans préciser les nationalités des victimes.

Mardi, le ministère des Transports a indiqué les sauveteurs avaient cherché dans une zone d’environ 64 000 kilomètres carrés, et n’avaient trouvé « aucun signe de survivants ».
L’Australie avait envoyé trois avions et quatre navires pour participer aux efforts internationaux de recherche et de sauvetage.

De son côté, Pékin avait dérouté deux navires commerciaux pour participer aux opérations de recherche, selon CCTV. Deux autres navires marchands étrangers et quatre bateaux de pêche se trouvaient également sur les lieux, selon la chaîne.

La balise de détresse du navire de pêche avait été détectée pour la première fois alors que le cyclone Fabian générait des vagues de sept mètres de haut et des vents de 120 km/h.
Les conditions météorologiques ont ensuite compliqué les opérations de secours.

Le ministère chinois des Transports a indiqué que les navires de sauvetage avaient fait retentir leurs sirènes pendant une minute mardi matin en signe de deuil.
« L’état de l’épave ne présente pas de changement drastique par rapport à la veille et dérive progressivement vers le Nord-Est », a précisé le ministère.

Le navire appartenait à Penglai Jinglu Fishery Co., une société chinoise spécialisée dans le secteur de la pêche, et était autorisé à pêcher l’encornet volant et la sardine du Pacifique, selon les données de la Commission de la pêche du Pacifique Nord.
Il a quitté Le Cap, en Afrique du Sud, le 5 mai, en route pour Busan, en Corée du Sud, selon le site de suivi MarineTraffic, qui a localisé le navire pour la dernière fois le 10 mai au sud-est de la Réunion, dans l’océan Indien.

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