Oil Spill à Pointe D’Esny – Georges Ah Yan : « Il aurait fallu pomper l’huile dès le lendemain » 

Nous sommes très inquiets. Quand cela s’est produit, le 25 juillet, nous avons trouvé bizarre que les garde-côtes n’étaient pas au courant un jour et demi après. Il aurait fallu chercher un “tug” pour pomper l’huile lourde alors que l’on savait que le risque était aussi grand. Tout laisse à croire que le South East Trade Wind poussera l’huile jusqu’à Trou-d’Eau-Douce et Belle-Mare. Ce que nous déplorons, c’est que nous ne recevons pas d’informations précises des autorités. Alors que nous, les habitants, voyions le bateau pencher, la police, elle, disait qu’il gardait sa stabilité… Nous nous demandons où est la vérité. Nous sommes tellement inquiets quand nous voyons le bateau être secoué par les vagues. Nous ne savons pas si une catastrophe écologique pourra être évitée. Ce sont les autorités qui doivent prendre les devants. Les habitants du Sud sont en train de mettre la pression sur celles-ci car il est inconcevable que nous devions attendre le propriétaire. Nous ne pouvons qu’assister à cette catastrophe, impuissants. Au plus tard, le lendemain, les autorités auraient dû faire pomper le fioul. Certes, le pays n’a peut-être pas les moyens, mais il aurait fallu chercher un “tanker” plus près de nous, et non pas attendre le propriétaire. Je pense que la Marine Authority doit avoir ce genre de “tanker”, car que se passe-t-il si un bateau s’échoue dans le port ? C’est comme un pneu de rechange pour une voiture. Elle ne peut rouler avec quatre roues seulement. À l’heure où je vous parle, des garde-côtes sont allés plonger dans la mer et sont revenus noirs d’huile. Cette pression du vent du sud-est poussera certainement l’huile au-delà des bouées.

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