Post-Wakashio : au chômage, des pêcheurs veulent une alternative économique au plus vite

Une allocation de Rs 10 200 est certes utile, mais elle est loin d’être suffisante pour faire vivre une famille. Les pêcheurs des régions du Sud-Est de l’île n’ont de cesse de rappeler la réalité à laquelle ils sont confrontés depuis qu’ils ne prennent plus la mer à cause de la marée noire provoquée par le MV Wakashio.

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Ce qu’ils veulent, c’est de trouver au plus vite une alternative économique. Ils ont réitéré ce souhait lors de la rencontre qu’ils ont eue avec la cellule d’assistance et de soutien du MV Wakashio, présidée par Charles Cartier, il y a une semaine. Toutefois, pour le moment, les pêcheurs ont l’impression que les choses n’avancent pas en leur faveur. Qui plus est, beaucoup d’entre ceux qui auraient voulu être embauchés par la compagnie Polyeco pour le nettoyage des côtes et du lagon sont restés à terre.

Face à la cellule d’assistance et de soutien, ils ont fait comprendre l’urgence pour eux de retrouver du travail d’autant que l’année va bientôt tirer à sa fin avec toutes les activités sociales et familiales que cela comprend. Ce qui signifie aussi que le dépenses vont décupler. Les pêcheurs, qui se posent aussi des questions sur la réouverture du lagon, voudraient que les autorités renseignent sur l’état de la mer. Aucune nouvelle communication à ce sujet n’a été diffusée et, de leur côté, les pêcheurs ne cachent pas leur impatience de reprendre leurs activités d’autant que la saison estivale est déjà là et que cette période est habituellement propice à la pêche.

Entre-temps, des formations d’initiation à des métiers, notamment en plomberie, leur a été proposé. Mais  la reconversion dans des métiers qui requièrent une longue formation prendra un certain temps. Ce dont ils ont besoin, insistent les pêcheurs, est de trouver rapidement une alternative économique.

Par ailleurs, Week-End a sollicité le ministre de l’Economie bleue, des Ressources marines, de la Pêche et de la Marine, Sudheer Maudhoo, pour répondre à des questions qui ne cessent de revenir depuis que la marée noire du 6 août dernier a impacté la vie des professionnels de la mer du Sud-Est.

Les interrogations demeurent non seulement sur la réouverture du lagon mais aussi sur les résultats des analyses des poissons de la Ferme Marine de Mahébourg, laquelle commercialise toujours ses produits, les analyses de l’huile du vraquier, celles des eaux et des poissons du lagon… Toutefois,  l’attaché de presse du ministre de la Pêche qui s’est empressé dans un premier temps de nous dire que celui-ci ne répondait plus aux médias sur les questions relatives au MV Wakashio, devait nous annoncer l’indisponibilité de Sudheer Maudhoo en réponse à notre courriel.

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