Sortie de la liste grise – Seegolam (BoM) : « La proactivité et l’adaptabilité ont porté leurs fruits »

Le retrait de Maurice de la liste grise de la FATF réaffirme l’engagement de l’île en tant que juridiction de confiance dans les services bancaires et financiers. C’est ce qu’affirme Harvesh Seegolam, gouverneur de la Banque de Maurice.

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« La radiation de la liste renforcera la confiance des investisseurs internationaux dans Maurice, ce qui entraînera davantage d’investissements dans le pays. Dans le même temps, il aborde également les défis auxquels l’économie était confrontée depuis l’année dernière à la suite de l’inscription de Maurice sur la liste du GAFI.

« Cette annonce ne pourrait pas être plus opportune pour le secteur bancaire, d’autant plus que nous assistons à une reprise du commerce et de l’investissement et que nous sommes sur la bonne voie en ce qui concerne notre reprise économique. Cette évolution ne peut qu’améliorer encore la facilité de faire des affaires dans le pays en catalysant la confiance dans notre juridiction et en contribuant à une plus grande stabilité financière.

« En tant que chef de la délégation mauricienne, je dois prendre connaissance des efforts considérables déployés par toutes les autorités compétentes du pays depuis l’année dernière pour parvenir à ces résultats louables. Maurice est en effet l’un des rares pays à avoir achevé le plan d’action du GAFI bien avant le calendrier convenu.

« La proactivité et l’adaptabilité de toutes les autorités compétentes ont joué un rôle central dans ce parcours. En outre, les mécanismes qui ont été mis en place ont joué un rôle déterminant dans la mise en œuvre du plan d’action. »

« L’engagement politique de haut niveau, le travail d’équipe, l’étroite collaboration entre les autorités compétentes, les parties prenantes ainsi que le dévouement de nos professionnels ont rendu cela possible.

« Il est maintenant important pour nous de veiller à ce que les mesures qui ont été mises en place non seulement restent en place, mais qu’elles soient encore améliorées, conformément au concept de durabilité de la FATF. À cet égard, nous ne ménageons aucun effort pour favoriser la durabilité de notre cadre de LBC/CFT.

« En ce qui concerne le secteur bancaire, un dialogue continu a été établi avec les parties prenantes afin d’assurer un suivi transparent des questions de LBC/LFC.

« En tant qu’organisation tournée vers l’avenir, la Banque de Maurice a déjà déployé un programme d’études supérieures en collaboration avec la Commission des services financiers afin de préparer le bassin nécessaire de talents en LBC/CFT pour le pays. La Banque attend également avec intérêt l’échange d’expériences avec d’autres pays ».

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