ÉMISSIONS MÉDICALES: L’association des médecins privés rencontre l’IBA

La Private Medical Practionners Association a rencontré hier l’Independent Broadcasting Authority pour transmettre ses doléances au sujet des émissions médicales sur des radios publiques et privées. « L’association des praticiens du privé condamne les émissions qui sont diffusées sans la présence d’un médecin et qui induisent les auditeurs en erreur », a déclaré le Dr Patrick How, son président.
L’Independent Broadcasting Authority (IBA) a indiqué que la plainte de la Private Medical Practionners Association (PMPA) sera considérée. Le Dr Patrick How a expliqué : « Nous avons constaté que des personnes n’ayant aucune formation médicale – certains prétendent être naturopathes – donnent des conseils sur la santé, qui relèvent plus du folklore que de vérités scientifiques. Elles disent que tel légume ou tel fruit est indiqué pour contrôler l’hypertension ou le diabète… »
La PMPA demande ainsi à l’IBA d’intervenir pour que ces émissions radiophoniques bénéficient de la participation des médecins. L’association des médecins privés déplore aussi que des personnes, qui ne sont pas médecins, viennent prodiguer des conseils médicaux, qui ne reposent sur aucune preuve scientifique. « Nous avons entendu des esthéticiennes qui donnaient des conseils pour la peau alors qu’elles ne sont pas dermatologues et des pharmaciennes qui parlaient de pathologies médicales alors que leur rôle se limite à la connaissance des médicaments », constate le président de l’association.
Le Dr Patrick How met aussi l’accent sur des pratiques commerciales qui fournissent des informations erronées comme pour la boîte de tomate contenant des lycopènes anti-cancer ou du DHA anti-vieillissement. « Nous protestons contre ces publicités associées à des marques de produits et qui sont contraires à l’éthique. »
La PMPA constate d’ailleurs que les procédures à l’IBA sont « lentes et bureaucratiques ». L’association a en effet été avisée que ses doléances devront être examinées par plusieurs comités et que cela « risque de prendre des mois avant d’aboutir ».

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