15E—Association Mauricienne de Volley-Ball: 0.5 pts

Le volley-ball perd un demi-point dans le hit parade des fédérations par rapport à l’an dernier. Les raisons principales étant, comme toujours, les conflits internes secouant cette discipline et le manque de résultats. En effet, les performances n’ont pas été au rendez-vous sur le plan régional et plusieurs projets annoncés en début d’année n’ont pas abouti.
En terme de mauvaise performance, ce qui vient tout de suite en tête est la piteuse prestation de nos représentants lors de la 21e Coupe des clubs champions de la zone 7 (CCCZ7) en novembre dernier aux Seychelles. Pour la première fois depuis de nombreuses années, aucun représentant mauricien n’a figuré sur le podium. Les équipes n’ont pas été à la hauteur, que ce soit chez les hommes ou chez les dames.
Sur ce que nous avons pu constater, la préparation pour les 9es Jeux des Îles de l’Océan Indien (JIOI) prévus en août prochain à La Réunion se fait au petit bonheur. Les deux entraîneurs nationaux que sont Melchior Miniopoo (garçons) et Lindsay Wilson (filles) n’ont que très peu de moyens à leur disposition. Plus grave, il s’est installé une sorte de jeu de pouvoir au sein du comité directeur de l’AMVB. Les membres ne partageaient pas la vision et le style de management du président, Bharun Teeroovengadum. Si bien que celui-ci a dû finir par quitter la présidence la queue entre les jambes. Le plus ironique dans cette histoire, c’est que même son frère, le secrétaire-général Kaysee Teeroovengadum, lui a mis des bâtons dans les roues. Par exemple, sur la question de l’embauche d’un Directeur Technique National (DTN).
Bharun Teeroovengadum était convaincu qu’il fallait un DTN pour relancer le centre national de formation et prendre en charge les deux présélections en vue des JIOI. C’est ainsi que deux candidats ont été tout près de prendre le poste cette année, en l’occurrence Olivier Lardier et Fabrice Chalendar. Mais les deux techniciens français n’ont finalement jamais posé leurs valises au gymnase Pandit Sahadeo. Par la suite, Kaysee Teeroovengadum a écrit au ministère de la Jeunesse et des Sports (MJS) pour l’informer que l’AMVB ne désirait pas s’attacher les services d’un DTN et ce, dans le dos du pauvre Bharun Teeroovengadum !
Les membres de l’AMVB ont préféré soutenir le président du Faucon Flacq Camp Ithier VBC, Soogam Ramkalawon, au détriment de Bharun Teeroovengadum qui avait révélé au grand jour un problème de non-affiliation du club de l’est de l’île au mois d’octobre. Bharun Teeroovengadum parti, c’est Fayzal Bundhun qui a pris la barre. Tant mieux serait-on tenté de dire, a priori, dans la mesure où celui-ci connaît le volley sur le bout de ses doigts. Il a connu la consécration aux JIOI comme joueur et comme entraîneur et est devenu instructeur international. Mais aura-t-il les coudées franches ou devra-t-il se conformer à ce que dira le secrétaire-général ?
Le beach volley qui a fait honneur au pays à travers la participation de la paire Natacha Rigobert/Elodie Li Yuk Lo aux derniers Jeux Olympiques à Londres (2012) a été négligé. On était pourtant bien parti avec la participation de deux paires mauriciennes à un tournoi qualificatif pour les Jeux Olympiques de la Jeunesse de Nanjing au Ghana et la tenue de quelques compétitions locales à Flic en Flac mais ensuite, plus rien ! La situation de notre volley est grave et le nouveau ministre de la Jeunesse et des Sports, Yogida Sawmynaden a le devoir de s’y intéresser de près pour sauver ce qui peut encore l’être !

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