16e, Mauritius Squash Rackets Association(0,5pts)

La Mauritius Squash Rackets Association fait son retour dans le hit parade de Week-End après deux ans d’absences. Cette année est à mettre sous le signe de la domination nette et sans bavure de Xavier Koenig. Ce dernier a tout gagné  mis à part l’Ispa Mauritius Open 2012 qui est revenu pour la quatrième année au Réunionnais Alexandre Muller après ses succès en 2007, 2008 et 2009.
Il n’est un secret pour personne, les raquettes mauriciennes ont vraiment du mal à s’imposer dans des tournois qui regroupent des compétiteurs internationaux et cela s’est encore une fois confirmé cette année. Il faudrait plus de compétitivité sur le circuit local pour avoir une progression constante.  De plus, il y a un véritable manque de compétitions avec les rares tournois que sont le Vacoas-Phoenix Open, le Racing Open, le Gymkhana Open et notamment le Mauritius Open. Si on veut que les raquettes mauriciennes progressent, il faudra certainement proposer un calendrier beaucoup plus étoffé. Hormis un échange avec l’île soeur, les joueurs n’ont pas vraiment eu de confrontation avec des joueurs de haut niveau. Il faudrait y remédier pour permettre aux Mauriciens de franchir un pallier dans leur carrière.
De plus, il faut déplorer le manque d’ouverture de cette association. Très peu d’actions sont entreprises pour rendre cette discipline accessible au grand public. Il n’existe pas un centre de formation qui aurait pour rôle d’alimenter le circuit local. Sans un encadrement correct, il est impensable que ce sport arrive à atteindre un bon niveau. On attend toujours de voir la construction du fameux centre national que tient à coeur Nitin Busguth. La grande innovation cette année est certainement le nouveau court de squash qui a ouvert ses portes dans la capital plus précisément au Suffren et aussi un nouveau sponsor pour l’Open de Maurice, Ispa. Cette nouvelle infrastructure va permettre aux habitants du Nord de s’initier au squash car cette région auparavant ne possédait pas de facilité pour pratiquer ce sport.
Au niveau de la gestion, il n’y a pas grand chose a reproché à la MSRA, mais il ne faudrait pas s’endormir sur ces acquis. Il faudrait entreprendre des démarches beaucoup plus audacieuses pour donner un certain dynamisme à cette discipline qui ne demande qu’à se faire connaître du grand public. Avec plus d’initiatives et avec un regard avant-gardiste, il n’y a pas de doute que le niveau local en squash va progresser graduellement. Espérons qu’en 2013, la MSRA sera plus actif.

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