ABERCROMBIE : De graves échauffourées suite à un règlement de comptes

Le nord de la capitale, plus particulièrement les environs d’Abercrombie, a connu de véritables moments de tension dans la nuit d’hier à ce matin. Devant la détérioration de la situation, avec une foule hostile d’environ 150 personnes voulant à tout prix s’en prendre physiquement à deux individus, qui avaient trouvé refuge dans la cabine d’un camion suite à des incidents se déroulant précédemment, la police a dû faire usage de cartouches de gaz lacrymogène pour disperser la foule avec le calme revenant dans la région vers les 3 heures ce matin. Un homme d’une cinquantaine d’années portant de graves blessures au corps a été admis à l’hôpital Jeetoo où son état est jugé critique.
Les recoupements d’informations effectuées auprès de sources concordantes indiquent que la cause de ces graves échauffourées est un règlement de comptes entre deux groupes au cours de la soirée d’hier. Vers 23 heures, un habitant de la région, âgé de 51 ans, s’est présenté au poste de police d’Abercrombie avec de graves blessures sur tout le corps suite à un cas d’agression caractérisé.
Des dispositions ont été prises en vue de transférer cet homme à l’hôpital Jeetoo. Il a été admis à la Surgical Unit de l’hôpital en raison de la gravité de son état. À hier soir, les enquêteurs de la police n’avaient pu consigner formellement sa version des faits au sujet de l’origine de ses blessures à l’arme blanche. Il avait indiqué qu’initialement il avait eu une prise de bec avec deux inconnus, qui ont par la suite été rejoints par deux autres personnes circulant à bord d’un camion. Il avait été agressé à coups de sabre par ces quatre suspects.
À peine la victime embarquée dans un transport de la police en direction de l’hôpital, les policiers affectés au poste d’Abercrombie ont été informés de graves incidents se déroulant sur la voie publique le long de la rue Ducray. Une première escouade d’officiers a été dépêchée sur les lieux mais cette présence n’a été d’aucune utilité.
Une foule d’environ 150 personnes, faisant preuve d’hostilité, entouraient un camion immatriculé 1717 ZM 96, stationné sur le côté gauche de la route en direction de la route Nicolay. Les protestataires ne voulaient entendre raison devant la timide intervention de la police. Ils tentaient de s’en prendre physiquement à deux individus qui se trouvaient dans la cabine du camion avec les portes fermées à clé.

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