ABOLITION DU CPE : Suttyudeo Tengur souhaite un Blue Print sur le nine-year schooling

Le président de la Government Hindi Teachers’ Union (GHTU), Suttyudeo Tengur, voit plusieurs « zones d’ombre » dans le projet du gouvernement de mettre en place le nine-year schooling. Raison pour laquelle il souhaite « un Blue Print pour mieux préparer l’avenir. » Il en fait état dans la dernière édition de Hindu Teacher’s News.
Pour Suttyudeo Tengur, la mention du nine-year schooling dans le discours-programme confirme que le gouvernement de Sir Anerood Jugnauth ira de l’avant avec ce projet, ce qui nécessitera du même coup l’abolition du Certificate of Primary Education (CPE). Il attend cependant de savoir comment le « end of primary cycle assessment » sera appliqué et relève plusieurs « zones d’ombre. »
Le président de la GHTU se demande ainsi si « cette évaluation de fin de cycle primaire se fera sur les mêmes critères au niveau national ou est-ce que chaque école, selon sa classification, aura ses propres critères ? » Autre aspect qui mérite l’attention, dit-il : « Est-ce qu’il y aura un continuous assessment/on the spot assessment ? Est-ce que la performance de l’enfant durant ses six années de scolarité comptera ou seulement sa sixième année ? Et à partir de là, comment répartir les enfants selon leurs capacités physiques et intellectuelles dans les collèges appropriés ? » De même, souligne-t-il, la date de l’introduction du nine-year schooling n’a pas été mentionnée.
Pour toutes ces raisons, Suttyudeo Tengur invite le ministère de l’Education à aller de l’avant avec un « Blue Print qui servira de document pour des discussions avec tous les partenaires de l’éducation primaire et secondaire ». La GHTU précise : « Nous ne voulons pas préjuger, mais tout simplement participer de manière active à ce que ce projet qui touchera l’avenir de plusieurs milliers d’enfants et les générations futures soit réalisé dans les meilleures conditions. »
Le président de la GHTU concède qu’il est temps de remodeler le paysage éducatif pour qu’il n’y ait plus des « drop-out » ou « des recalés qui vivront en marge de la société. »

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