ACCIDENT DE SORÈZE : :« Il y a eu un manque de professionnalisme des mécaniciens de la CNT » selon l’ingénieur Zahed Kodabuckus

L’ingénieur en chef du ministère des Infrastructures publiques, Zahed Kodabuckus, devait maintenir hier, lors de l’enquête judiciaire sur le drame de sorèze, qu’une fuite d’air causée par la rupture d’un raccord reliant le système de freinage à la porte principale de l’autobus est à l’origine de l’accident. Il devait cependant déplorer un manque de professionnalisme des mécaniciens lors de la réparation de l’autobus avant le drame.
L’ingénieur en chef Zahed Kodabuckus devait en effet indiquer en Cour qu’il avait été mandé sur les lieux peu après le drame pour examiner le bus accidenté. Il avait été choqué par l’étendue des dommages de l’autobus qui, selon lui, avaient été causés par sa chute dans une fosse. Il a mentionné en Cour qu’il avait rédigé un rapport sur les manquements de l’autobus, donnant ainsi ses conclusions sur l’état de service de l’autobus Blueline de la marque Ashok Leyland. Il a expliqué qu’une brèche de 10 mm dans un tuyau reliant le système de freinage à la porte principale de l’autobus avait provoqué une chute importante de pression d’air. Selon lui, ce système de “pneumatic air brakes” peut souvent produire des fuites d’air sans que le chauffeur ne s’en aperçoive. Selon lui, l’autobus devait être muni d’un “divider valve kit” en tant que mesure de précaution afin d’empêcher le dysfonctionnement complet des systèmes de l’autobus. Il devait soutenir que ce kit n’a pas fonctionné lorsqu’il y a eu une rupture dans le raccord, alors qu’il avait été renouvelé lors du “servicing” de l’autobus en février 2013. « Quand il y a eu la fuite d’air, tous les systèmes se sont arrêtés de fonctionner alors que cela n’aurait pas été le cas si le “divider valve kit” était opérationnel. Au lieu qu’un seul circuit soit défectueux, c’est tout le système qui n’a plus fonctionné », soutient-il. Questionné sur la cause de ce dysfonctionnement, l’ingénieur en chef devait répondre : « Lors de la réparation de l’autobus, en février 2013, le “divider valve kit” a soit été mal monté, soit était déjà défectueux. » Il devait de plus ajouter que le système d’alarme, prévu en cas de fuite d’air, n’était pas branché.

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