ACNOA CLÔTURE HIER SOIR : Résolution ferme contre le dopage

La 16e assemblée générale ordinaire de l’Association des comités nationaux olympique africains (Acnoa) s’est achevée hier soir à l’hôtel Hilton à Flic-en-Flac avec une vingtaine de résolutions soumises à l’approbation des membres.
Si le président du Comité international olympique (CIO), Thomas Bach, s’est félicité des efforts consentis pour offrir à la jeunesse et au sport africains un avenir meilleur à l’horizon 2020, il a surtout une fois de plus insisté sur le besoin de combattre le dopage dans toutes ses formes et qu’il ne faut pas capituler face au terrorisme. C’était lors d’un point de presse qu’il a tenu juste après.
Le patron de l’instance mondiale avait réuni à ses côtés le président de l’Acnoa, l’Ivoirien Lassana Palenfo, Philippe Hao Thyn Voon, président du Comité olympique mauricien et 3e vice-président de l’instance africaine, ainsi que le Tunisien Mehrez Boussayene, président du CNO tunisien et de la commission juridique de l’Acnoa. C’est lui qui a prononcé les résolutions proposées à l’assemblée. « Ces résolutions finales sont importantes pour le futur du sport africain en matière de bonne gouvernance et contre le dopage pour lequel nous ferons preuve de zéro tolérance ».
L’homme fort du mouvement olympique a émis le souhait de voir des sportifs africains se distinguer l’année prochaine aux Jeux Olympiques de Rio et a trouvé que c’était une bonne initiative que l’Afrique postule à l’organisation des JO 2028. « C’est une unique opportunité à tout le continent de démontrer son potentiel sportif à travers l’organisation des Jeux Olympiques qui peuvent également contribuer au développement durable. Le CIO soutient l’Afrique de diverses manières, notamment à travers la Solidarité Olympique, l’octroi de bourses et la formation technique et administrative. Et le grand succès que remportent les sportifs africains au plus haut niveau n’est pas une simple coïncidence. Mais il faut aussi protéger les sportifs de toute manipulation et toute forme de corruption liées au dopage. Nous appliquerons donc la politique de zéro tolérance. Notre but est d’assurer que tous les pays du monde soient en conformité avec les règles de l’Agence mondiale antidopage et de la bonne gouvernance. Et c’est dans ce respect que nous appliquons tous nos efforts et soutenons l’effort entrepris par les pays africains de se conformer à l’AMA et à d’autres organisations internationales pour le respect du fair-play ».

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