AFFAIRE BETAMAX : Veekram Bhunjun veut à nouveau voyager

Le Chief Executive Officer de Betamax, Veekram Bhunjun, qui fait l’objet de quatre charges provisoires dans l’affaire Betamax, a fait une nouvelle demande pour quitter le pays pour affaires. Il devrait s’absenter du 5 au 26 mai. Le parquet est attendu pour donner sa position le 28 avril. Le CEO de Betamax est actuellement en liberté sous caution.
Le CEO de Betamax Veekram Bhunjun, accompagné de son homme de loi, Me Yahia Nazroo, a comparu devant la magistrate Adila Hamuth ce matin. Veekram Bhunjun, qui est rentré au pays hier, a fait une nouvelle demande afin d’être autorisé à se rendre au Kenya, au Mozambique, en Tanzanie et en Afrique du Sud, du 5 au 26 mai, et ce pour affaires. Le parquet fera connaître sa position le 28 avril.
Par ailleurs, la motion pour que les charges provisoires retenues contre lui soient rayées sera débattue le 29 juin, le parquet ayant demandé un délai de deux mois pour se décider. Veekram Bhunjun est accusé, à titre provisoire, d’avoir soudoyé l’ex-Premier ministre Navin Ramgoolam en sa résidence à River-Walk, Vacoas, entre 2010 et 2012, et ce dans le but que Betamax obtienne un contrat de Rs 10 milliards pour le transport de produits pétroliers de l’Inde vers Maurice. Le CCID reproche également à Veekram Bhunjun d’avoir proféré des menaces en 2009 envers Ranjitsing Soomarooah, l’ex-directeur de la State Trading Corporation (STC), en lui disant : « Kapav fer Ramgoolam fou twa enn b… et fer twa lev pake-ale ». De plus, le CEO de Betamax est accusé d’avoir signé un contrat sans l’approbation du Central Procurement Board, en violation avec l’article 14 (s) et 60 de la Public Procurement Act. Enfin, il lui est reproché d’avoir, en 2008-2009, comploté avec l’ex-Premier ministre Navin Ramgoolam et l’ancien vice-Premier ministre et ministres des Infrastructures publiques Anil Bachoo pour obtenir ledit contrat de Rs 10 milliards pour le transport de produits pétroliers, au détriment d’autres soumissionnaires.
Au total, quatre charges provisoires sont retenues contre Veekram Bhunjun, soit de “conspiracy”, “signing a contract without the approval of the Central Procurement Board”, “bribery for procuring contract” et “influencing public official”.

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