AFFAIRE BHOYROO: Jugement reporté à lundi

Poursuivi pour utilisation d’arme à feu pour résister à son arrestation le 30 octobre 2008 à Bois-des-Amourettes, Diop Kondo Bhoyroo, qui a comparu hier devant la cour intermédiaire, sera fixé sur son sort lundi. Le magistrat Raj Seebaluck a décidé de repousser son jugement.
Le jugement de Diop Kondo Bhoyroo dans l’affaire de « making use of a firearm to resist arrest » a été renvoyé à lundi. C’est ce qu’a décidé le magistrat Raj Seebaluck siégeant à la cour intermédiaire. Le prévenu était toutefois présent hier matin. Le directeur des poursuites publiques lui intente un procès pour avoir utilisé un revolver le 30 octobre 2008 alors qu’une équipe de différentes escouades de la police tentait de l’arrêter.
Diop Kondo Bhoyroo a été arrêté à Bois-des-Amourettes. Un revolver de la marque Astra calibre 22 et des balles ont été retrouvés en sa possession. L’accusé et son frère Yannick Dingaan Bhoyroo étaient recherchés par la police dans le cadre de l’affaire de séquestration et du meurtre de leur cousin Judex Bhoyroo.
L’unité qui a arrêté Diop Bhoyroo était placée sous le commandement du chef inspecteur (CI) Hector Tuyau. Le frère aîné de Yannick Dingaan Bhoyroo a accusé le Police Constable (PC) Léonore de lui avoir tiré dessus alors que le surintendant de police (SP) à la retraite Mooroogan, qui était responsable de l’unité de soutien à Ferney, affirme que l’agent était avec lui durant toute l’opération.
À la dernière audition, le sergent Beessoo a déclaré être celui qui aurait tiré sur Diop Bhoyroo à la suite de l’instruction du CI Tuyau. Le prévenu aurait menacé les officiers en braquant son arme sur eux. La défense de Diop Bhoyroo est assurée par Me Rex Stephen. Le ministère public est représenté par le State Counsel Me Madeven Armoogum.
Dans son réquisitoire, Me Armoogum a déclaré que la version du prévenu ne tenait pas la route et qu’il n’était pas crédible. L’avocat du parquet a soutenu que l’accusé a « cooked a story » en soulignant que les policiers ont été crédibles dans leur version des faits. Me Rex Stephen a quant à lui soutenu qu’il y a des « zones d’ombres » dans cette affaire.
L’aîné des jumeaux est en détention préventive depuis octobre 2008.

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