AFFAIRE CASINO JACKPOT CITY : Gungaram faisait le va-et-vient et semblait paniqué, selon un témoin

Le procès intenté à Darshan Gungaram, accusé d’avoir tué par balle Ricardo Linley Dintu dans la nuit du 30 décembre 2004 au Casino Jackpot City, à Vacoas, s’est poursuivi avec les témoignages de l’ACP Mohammed Ally Oozeer, le chef inspecteur responsable du poste de police de Vacoas au moment des faits et celui d’un ancien client du casino, Alexandre Makoond, qui avait vu le corps de la victime gisant sur le sol avec un revolver à ses côtés.
Dans le procès intenté à Darshan Gungaram aux Assises devant le juge Benjamin Marie Joseph, l’ACP Oozeer, affecté à la Special Mobile Force, a relaté les incidents qui se sont produits la nuit où le corps de Ricardo Dintu avait été transporté au Princess Margareth Hospital, après une altercation au Casino Jackpot City de Vacoas. L’ACP Ozeer, qui était le chef inspecteur responsable du poste de police de Vacoas au moment des faits, devait indiquer qu’une entrée du “diary book” stipulait qu’il y avait eu un incident au casino et qu’une personne avait été blessée par balle. Il avait ensuite reçu un message l’informant du décès de la victime et lui demandant de prendre les actions nécessaires. L’ACP Oozeer a indiqué qu’il s’était rendu au casino pour y placer une sentinelle et qu’il s’était ensuite rendu à l’hôpital où se trouvait la victime. Il devait plaider l’ignorance quand il a été confronté aux preuves présentées par Me Madan Dulloo, l’avocat de l’accusé Darshan Gungaram, selon lesquelles les deux policiers en opération à Vacoas ce soir-là se trouvaient au casino au moment du drame, vidéos de caméras de surveillance placées dans le casino à l’appui. De ce fait, ils avaient consigné de fausses entrées dans le “diary book” du poste de police.
Il devait indiquer ne pas avoir questionné ces deux policiers sur leurs déplacements dans la soirée du 30 décembre, mais a concédé qu’il était au courant qu’une enquête avait été instituée sur leurs agissements. Il devait par ailleurs affirmer que, selon les règlements, les policiers en patrouille ne portent pas d’armes à feu, ajoutant qu’il n’y avait aucun rapport attestant de la disparition d’armes à feu ou de munitions.
Alexandre Makoond, ancien client du casino, a de son côté raconté qu’il était à l’intérieur de la maison de jeu lorsqu’il a entendu une détonation. Parti s’enquérir de la situation, il devait trouver la victime gisant sur le sol avec un revolver à ses côtés. Le témoin devait indiquer qu’à ce moment-là, Gungaram « faisait le va-et-vient sur l’escalier et semblait paniqué ».

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