AFFAIRE DENIS FINE: La Cour donne un avertissement au témoin clé Catherine Castor

Le procès intenté en Cour intermédiaire à Christophe Jérôme Legrand, alias souris, Patrick Steeve Prinslet Serret, alias Polocco et Sada Curpen pour complot s’est poursuivi hier. Marie Christina Catherine Castor, qui est sous protection policière et qui fait office de témoin clé dans cette affaire, a été rappelée à l’ordre par le magistrat Vijay Appadoo, car elle n’a pas remis de certificat médical en raison de ses absences répétées en cour.
Le témoin clé Catherine Castor devra impérativement être présente en cour le 14 octobre, date à laquelle le procès reprendra, sinon elle recevra une amende ou sera placée en détention policière. Lors de la reprise du procès hier, le magistrat Vijay Appadoo a donné cet ordre car Catherine Castor a comparu sans certificat médical pour attester de ses absences répétées en cour. Comme raison pour ne pas avoir apporté de certificats médicaux, le témoin clé devait soutenir que ses absences sont d’ordre personnel. Ses absences avaient provoqué plusieurs renvois de l’affaire. Par ailleurs, le procès s’est poursuivi avec le contre-interrogatoire de Me Neelkanth Dulloo, qui devait maintenir que le Catherine Castor avait donné deux versions différentes en cour.
Steeve Prinslet Serret (Polocco), Sada Curpen et Christophe Jérôme Legrand (souris), ont plaidé non-coupable en Cour intermédiaire sous une charge de « conspiracy to do harm to another person ». Polocco est accusé d’avoir abattu Denis Fine, un Mauricien établi en France, d’une balle en pleine tête dans la nuit du 3 janvier 2010. La victime était sous la véranda de sa maison à Résidence Maison-Blanche, Pamplemousses, où elle donnait une fête. Selon quelques témoignages entendus en cour dans cette affaire, dont celle de Catherine Castor, c’est Sada Curpen qui aurait demandé à Polocco de s’en charger, car il craignait que Denis Fine devienne le parrain du trafic de Subutex entre la France et Maurice. Catherine Castor avait affirmé qu’elle avait entendu une conversation téléphonique alors qu’elle vivait avec Polocco, dans laquelle Sada Curpen donnait des directives pour éliminer quelqu’un rentrant au pays. Sada Curpen a réfuté toutes ses allégations à la police, soutenant qu’il n’était pas mêlé au meurtre de Denis Fine. Dans ce procès, le ministère public est représenté par Me Mohana Naidoo. Me Neelkanth Dulloo représente les intérêts de Christophe Legrand alors que Polocco a retenu les services de Me Rama Valayden. Me Raouf Gulbul représente Sada Curpen.

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