AFFAIRE GAMELOFT : Le board d’appel prescrit une enquête “de novo”

Le Mauritius Turf Club devra mettre en place un nouveau board de Racing Stewards pour enquêter sur la positivité de Gameloft à un produit interdit, l’EPO à usage humain, qui avait été détecté dans son système en octobre dernier. Le board d’appel présidé par Me Robin Ramburn est arrivé à cette conclusion après avoir noté des irrégularités lors de l’enquête. Le nouveau board devra être constitué d’au moins trois personnes.
Ainsi, l’appel de Shirish Narang de son amende de Rs 250 000 pour avoir présenté le cheval dans les entrées alors que celui-ci était sous l’influence d’un produit interdit a débouché sur une enquête de novo. Me Robin Ramburn a déclaré, qu’après avoir pris connaissance de la transcription de l’enquête, trois points rendant le jugement caduc.
Il a, dans un premier temps, pointé du doigt le fait que Shirish Narang a été dépourvu de son droit d’être assisté par un conseil légal comme il l’a demandé. Me Ramburn a aussi souligné que lors d’un appel pour un cas de doping qui a eu lieu il y a quelques années Me Firoz Hajee Abdoola et lui y avaient participé, il avait été conclu que dans des cas de doping, le présence d’un conseil légal était nécessaire.
Le deuxième point concerne le fait que Shirish Narang n’a pas obtenu un fair hearing car le Racing Steward Sandiam Poonisamy a agi davantage en tant que prosécuteur que celui auquel lui donnait droit sa position. Le troisième point mis en avant par Me Ramburn est que le Chief Stipe a agi en tant que juge et partie vu qu’il s’est adressé à d’autres personnes et qu’il a refusé de déposer comme témoin comme le lui avait demandé Shirish Narang.
Me Sanjay Bhuckory, conseil légal du Mauritius Turf Club, a alors formulé le souhait d’une enquête de novo. En ce qu’il s’agit de Me Yahia Nazroo, qui a été dépêché par Applepy, il a déclaré ne pas objecter si le board allait dans cette direction, même s’il était d’avis qu’un non-lieu serait aussi logique. Après quelques minutes de délibérations, Me Robin Ramburn a trouvé que la gravité de l’offense, la bonne gouvernance des courses, l’intérêt du public et des turfistes nécessitaient qu’un nouveau board soit mis en place pour une nouvelle enquête.
On croit comprendre que la disqualification du palefrenier du cheval a également été suspendue.

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