AFFAIRE MEDPOINT : Vasant Bunwaree est favorable à une commission d’enquête

Le leader du parti Mouvman Militiant Travayis (MTM), Vasant Bunwaree, a critiqué la position adoptée par les avocats de Pravind Jugnauth dans l’affaire MedPoint. Il s’exprimait ainsi, lors d’un point de presse, vendredi après-midi, à l’hôtel St-Georges, en présence de ses sympathisants. L’occasion également pour lui de revenir sur les débats actuels sur le traité de non-double imposition avec l’Inde.
ouhaitant «bonne chance», Vasant Bunwaree se dit favorable à une commission d’enquête sur l’affaire MedPoint. Selon lui, c’est l’unique façon d’établir les différents faits et refaire l’historique de cette affaire qui a longtemps défrayé la chronique.
Commentant le jugement des magistrats Azam Neerooa et Niroshini Ramsoondar, il estime que «c’est un bon jugement bien réfléchi et bien écrit». Il dit qu’il y a bien eu conflits d’intérêts dans la mesure où la position adoptée par les avocats de Pravind Jugnauth a «laissé la porte ouverte sur les raisons pour lesquelles l’achat a été approuvé par ce dernier», alors ministre des Finances, avant l’introduction du Capital Gains Tax sur l’immobilier. «Dans l’affaire de MedPoint, le Capital Gains Tax aurait dû se chiffrer à Rs 20 ou Rs 22 millions. Ce qui a représenté un manque à gagner pour l’Etat. Et nous savons tous qu’en tant que ministre des Finances, Pravind Jugnauth était garant des fonds publics», observe-t-il.
Il a consacré le second volet de la conférence de presse au traité de non double imposition avec l’Inde. Il dit regretter l’absence du ministre des Finances, Vishnu Lutchmeenaraidoo. S’arrêtant sur le ministre de la Bonne Gouvernance, Roshi Badhain, qui a représenté Maurice aux discussions en Inde, Vasant Bunwaree déplore que ce dernier soit davantage un «technicien qu’un politicien», car dit-il, Maurice a perdu sur le plan de la Capital Gains Tax. «Je donne raison à Rama Sithanen sur certains points», dit-il. Et de rappeler que le traité de non-double imposition a toujours été d’actualité alors qu’il était lui-même ministre des Finances de 1996 à 2000. Enfin, le leader du MTM souhaite que l’accord soit rendu public.

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