AFFAIRE VANESSA LAGESSE : Bernard Maigrot autorisé à quitter le pays pour dix jours

Le juge Benjamin Marie-Joseph, siégeant en Cour d’assises, a accédé hier au « Variation order » déposé par Bernard Maigrot afin qu’il puisse voyager du 9 au 20 août. La Cour a accepté sa demande à condition qu’il fournisse une caution de Rs 200 000. Bernard Maigrot est accusé du meurtre de la styliste Vanessa Lagesse.
Le suspect Bernard Maigrot, qui est accusé du meurtre de Vanessa Lagesse, a comparu hier devant le juge Benjamin Marie-Joseph, qui présidait la Cour d’assises. Son homme de loi, Me Ivan Collendavelloo, avait demandé que son client puisse faire un voyage d’affaires du 9 au 20 août. Bernard Maigrot se rendra au Royaume-Uni, en France et en Suisse. La poursuite n’ayant fait aucune objection, le juge a accepté la requête. Néanmoins, Bernard Maigrot devra être de retour au plus tard le 20 août.
Lors de la dernière séance, la défense avait demandé que toutes les informations complémentaires concernant les « expert evidences » lui soient fournies. Me Rashid Ahmine, qui représente la poursuite, a objecté, demandant que la cour écoute ses arguments sur le fait qu’à ce stade, elle n’a pas de juridiction pour trancher sur la communication de ces documents. Le juge Benjamin Marie-Joseph écoutera les différents arguments le 26 septembre.
Rappelons que le 10 mars 2001, Vanessa Lagesse a été retrouvée morte dans la baignoire de son bungalow, à Grand-Baie. Suspecté du crime, Bernard Maigrot avait été déféré aux Assises par le magistrat Azam Neerooa à la suite d’une enquête préliminaire qui s’était déroulée en Cour de Mapou. Le 2 juin 2008, le DPP d’alors, Me Gérard Angoh, accordait un non-lieu à l’accusé. Mais le 23 mai 2011, Bernard Maigrot était à nouveau arrêté, le bureau du DPP ayant décidé de rouvrir l’enquête. Il a par la suite été relâché sous caution. La décision du DPP était motivée par la réception de nouveaux rapports scientifiques. Les autorités avaient en effet confié à des laboratoires étrangers certaines données dont elles disposaient depuis l’enquête menée par la police au début de l’affaire.

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