Bientôt un encombrement au village de La Fourche avec les nouvelles cargaisons de matériaux attendues
Les allées et venues des bateaux à Agalega pour le transport de matériaux et d’équipements de construction, en vue d’une nouvelle piste d’atterrissage et d’un nouveau quai de débarquement, s’accélèrent. Lors du dernier voyage il y a quelques jours du MV Trochetia dans l’archipel, affrété par Afcons Infrastructure, le constructeur, pas moins de 825 tonnes de matériaux ont ainsi été débarquées. À noter que les projets de développement dans l’archipel feront l’objet d’une question parlementaire du député mauve Adil Ameer Meea.
Les gros véhicules et équipements de construction sont depuis plus d’un mois graduellement acheminés vers Agalega. Cette fois, ce sont les employés de l’OIDC qui ont débarqué pendant six jours environ 825 tonnes de ciment et autres matériaux de construction. Les matériaux ont été disposés au village de La Fourche, à proximité de la nouvelle piste d’atterrissage. Des habitants craignent ainsi que le village ne soit vite encombré avec l’arrivée des prochaines cargaisons de matériaux.
et de “rocksand”,
fraîchement débarqués
du “MV Trochetia” et
entassés dans
le village de La Fourche en attendant le début de la construction
Soulignons que le contracteur a recruté des travailleurs indiens pour la réalisation de ces deux projets d’envergure et que, pour l’heure, près de 400 Indiens se trouvent dans l’île (ouvriers et cadres administratifs d’Afcons). De plus, un groupe d’ouvriers est affecté aux travaux de construction, presque achevés, de dortoirs en dur pour leur hébergement et construction d’un bâtiment pour entreposer les matériaux. D’autres, sont sur le site de construction de la nouvelle piste d’atterrissage, qui fera, prévoiton, 3 000 km de long, pour le nettoyage du terrain. « Jusqu’ici ils ont nettoyé le terrain sur 200 m », dit un habitant qui observe presque quotidiennement l’évolution du projet. La piste d’atterrissage s’étendra entre le village La Fourche et le village 25.
Les habitants craignent toutefois ne plus pouvoir circuler à leur aise au village La Fourche avec les prochaines cargaisons de sacs de ciment et autres matériaux de construction. « Jamais auparavant on n’a vu une telle quantité de matériaux dans l’île. Cela paraît énorme mais nous savons que ce qui a été débarqué jusqu’ici est insuffisant pour ces deux projets d’envergure», constate un habitant. «Nou kone ki ena ankor bokou materyo pou arive. Eski sa pou ankonbre vilaz ? Eski pou ena plas pou sirkiler ? » se demandent quelques résidents de La Fourche.