Agression mortelle de son père : dix ans de prison infligés à Fabrice Petite

Fabrice Petite avait été condamné à 10 ans de prison par la magistrate Naveena Parsuramen pour l’agression mortelle de son père en 2015. Le jeune homme, un aide chauffeur habitant Chemin-Grenier, était poursuivi sous une charge de “wounds and blows causing death without intention to kill”.

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Il avait fait appel de la sentence mais les juges Nicolas Ohsan-Bellepeau et Véronique Kwok ont estimé la peine appropriée du fait de la gravité du crime. « Notwithstanding all the relevant mitigating elements, the crime remains very serious, and one for which our Courts not only need to punish the offender, but where they must also ensure that like-minded individuals are deterred from committing similar crimes. In view of the above considerations, we find that the sentence of 10 years’ penal servitude was justified in the circumstances », ont conclu les juges en appel. Dans ses dépositions à la police, Fabrice Petite avait avoué avoir battu à mort son père à la suite d’une dispute survenue après que tous deux aient pris quelques verres.

L’accusé, âgé de 30 ans, n’aurait en effet pas apprécié que sa soeur fasse le va-et-vient entre son domicile et celui de sa grand-mère, avant de finir par venir s’installer chez son frère. Mais le jour du drame, la tension est montée d’un cran. Alors que l’accusé venait de rentrer du travail, il aurait pris un verre avant de faire une sieste. Sa soeur aurait ensuite commencé à l’injurier. Frère et soeur en sont alors venus aux mains. Jusqu’à ce que leur père n’intervienne, armé d’un bois. « Mwa ek mo ser ti pe diskite. Pa kone kot mo papa sorti avek enn dibwa. Li tap mwa enn kout », avait-il déclaré à la police.

Pour se défendre, Fabrice Petite s’est alors saisi d’un sabre, avec lequel il a agressé son père à la main gauche avant de le rouer de coups. Sa victime a ensuite été conduite à l’hôpital de Souillac où, après avoir reçu des soins, il a été autorisé à rentrer chez lui, à Chemin-Grenier. Mais son état s’est rapidement détérioré, l’obligeant à se rendre de nouveau à l’hôpital. Il y a rendu l’âme six jours plus tard. Selon le rapport d’autopsie, la victime est morte d’une septicémie. En cour, l’accusé avait présenté ses excuses, disant regretter son acte et clamant qu’il n’avait aucune intention de tuer son père. La magistrate était toutefois revenue sur la gravité du délit et le besoin d’envoyer un signal fort à la société.

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