AIR FRANCE: 24 euros le billet pour l’île Maurice pour l’ex P-DG d’Air France qui y renonce finalement

Air France devrait annoncer, début mars, une perte de 500 millions d’euros pendant le dernier exercice financier. L’ex P-DG Pierre-Henri Gourgeon qui ne peut ignorer cela, aurait tout de même sollicité un billet quasi-gratuit pour venir à Maurice en haute saison. Cette faveur, validée par son successeur Alexandre de Juniac, engendre des protestations du personnel de la compagnie aérienne. Finalement l’ex-PDG d’Air France a renoncé, sous le poids  de la polémique, à ce privilège.
On lui demande, en effet, d’abandonner une partie de ses privilèges, dont le billet gratuité partielle (GP1), celui qui vient d’être accordé à l’ancien dirigeant.
Ce billet  permet de bénéficier d’un voyage avec réservation moyennant une participation très modique, 24,37 euros par personne en l’occurrence. C’est la grosse différence avec les autres billets GP normaux, où l’on embarque seulement en fonction des sièges restés vacants.
Manque a gagner
Mais cette facilité créé un manque à gagner à la compagnie aérienne. Dans le cas présent, Air France est privée de 3 834,32 euros l’aller-retour à multiplier par quatre (famille et amis compris), soit plus de 15 000 euros de recettes sur le vol AF3592 Paris-CDG-Maurice en classe affaires (C) le samedi 18 février en période de pointe.
« J’ai décidé de renoncer aux billets »
La polémique a toutefois eu raison de Pierre-Henri Gourgeon. « J’ai décidé de renoncer, pour ce voyage, aux billets à tarifs préférentiels auxquels j’ai droit comme l’ensemble des anciens dirigeants de la compagnie », a-t-il fait valoir auprès de l’AFP, via un porte-parole d’Air France, lundi soir. « J’ai décidé d’acheter des billets réservés en classe affaire, dans une classe tarifaire R1 accessible par tous les retraités de la compagnie », a-t-il expliqué. Pierre-Henri Gourgeon dit avoir pris cette décision dans l’attente d’une remise à plat de tous les avantages dont bénéficient historiquement les anciens et actuels dirigeants en matière de facilité de transports, annoncée par son successeur Alexandre de Juniac. Il dit également l’avoir fait « par solidarité avec les salariés de cette compagnie à laquelle il demeure très attaché, confrontée à un ambitieux plan de transformation ».
(source: le point)

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