À AML, c’est l’impasse

Les choses peinent à avancer à Airports of Mauritius Limited, les négociations étant dans l’impasse tandis que le prochain rendez-vous entre direction et syndicats a été fixé au 29 juin. Certains employés semblent déplorer la rigidité de la posture syndicale, la hausse salariale qui devait être appliquée depuis janvier se faisant toujours attendre de même que le projet de réorganisation structurelle. Aussi envisagent-ils de convoquer une assemblée générale pour voir s’il n’y a pas lieu de négocier directement avec le management ou alors de changer de négociateurs. Les employés ont un autre sujet de frustration, celui de l’utilisation du CSR qui ne consiste pour le président d’AML, Johnny Dumazel et ses acolytes élus du No 12 qu’à distribuer des couvertures à Mahébourg. Ils en ont marre de l’opération molleton.
Poste de ministre-conseiller: la nomination qui dérange
Le dernier exercice de nomination de quatre ministres-conseillers par la Public Service Commission a provoqué un vif émoi au ministère des Affaires Étrangères. Le litige porte sur le choix d’une postulante qui en était à sa première tentative et qui se trouve être la fille d’un ancien haut fonctionnaire qui a côtoyé certains membres siégeant à la PSC. De plus, elle a moins de cinq ans d’expérience comme First Secretary, contrairement à d’autres postulants connus et reconnus  pour leur professionalisme. Si le choix des trois autres sélectionnés, dont cette personne de 55 ans, ne souffre d’aucune contestation, c’est parce qu’ils sont d’anciens cadres qui en étaient à leur deuxième ou même troisième tentative.
Les cadres des AE estiment que le choix de cette ministre-conseillère relève d’un favoritisme continu de par ses liens avec l’Establishment. Ils rappellent que c’est elle aussi qui a bénéficié d’une bourse en Australie alors qu’elle n’était encore qu’une Acting First Secretary et qu’elle a obtenu une affectation aux États Unis quelques jours seulement avant les élections générales de 2014.
Ceux qui ont choisi de faire carrière dans la diplomatie souhaitent, par ailleurs, que l’on adopte la formule de Foreign Service comme un service spécialisé comme c’est le cas dans plusieurs pays, que les promotions soient faites en internes et sur la base de l’expérience ainsi que du temps de service. Pour pouvoir monter dans la hiérarchie, ils souhaitent qu’il y ait bien moins d’ambassadeurs “nominés politiques” et plus de diplomates de carrière, ce qui serait une façon de ne pas pousser de bons éléments à se scléroser, sachant qu’ils ne termineront leur carrière que comme premier secrétaire.
Le président du MTC mis en  faillite par la MauBank
C’était le Talk of The Racecourse pour la journée des courses d’hier. Le président du Mauritius Turf Club, Mukesh Balgobin, a été mis en liquidation par la MauBank Ltd. Depuis le 5 juin, Sattar Hajee Abdoula a été nommé Receiver & Manager de la société MBL Distributors pour non paiement de dettes avec des Floating Charges de Rs 61 millions contractées auprès de la Mauritius Post and Cooperative Bank depuis août 2011. Cette affaire de banqueroute du président du MTC constitue un véritable embarras pour le vénérable club, qui traverse une mauvaise passe après l’enquête de l’Independent Commission Against Corruption (ICAC) du début de l’année pour les connexions avec le monde du trafic de drogue…
Poste de ministre-conseiller: la nomination qui dérange
Le dernier exercice de nomination de quatre ministres-conseillers par la Public Service Commission a provoqué un vif émoi au ministère des Affaires Étrangères. Le litige porte sur le choix d’une postulante qui en était à sa première tentative et qui se trouve être la fille d’un ancien haut fonctionnaire qui a côtoyé certains membres siégeant à la PSC. De plus, elle a moins de cinq ans d’expérience comme First Secretary, contrairement à d’autres postulants connus et reconnus  pour leur professionalisme. Si le choix des trois autres sélectionnés, dont cette personne de 55 ans, ne souffre d’aucune contestation, c’est parce qu’ils sont d’anciens cadres qui en étaient à leur deuxième ou même troisième tentative.
Les cadres des AE estiment que le choix de cette ministre-conseillère relève d’un favoritisme continu de par ses liens avec l’Establishment. Ils rappellent que c’est elle aussi qui a bénéficié d’une bourse en Australie alors qu’elle n’était encore qu’une Acting First Secretary et qu’elle a obtenu une affectation aux États Unis quelques jours seulement avant les élections générales de 2014.
Ceux qui ont choisi de faire carrière dans la diplomatie souhaitent, par ailleurs, que l’on adopte la formule de Foreign Service comme un service spécialisé comme c’est le cas dans plusieurs pays, que les promotions soient faites en internes et sur la base de l’expérience ainsi que du temps de service. Pour pouvoir monter dans la hiérarchie, ils souhaitent qu’il y ait bien moins d’ambassadeurs “nominés politiques” et plus de diplomates de carrière, ce qui serait une façon de ne pas pousser de bons éléments à se scléroser, sachant qu’ils ne termineront leur carrière que comme premier secrétaire.

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