APPARTENANCE ETHNIQUE: Le camp de Rezistans ek Alternativ attend le vote du projet de loi

L’affaire des deux motions déposées par Rezistans ek Alternativ sur la réforme électorale a été appelée ce matin devant le Deputy Master & Registrar (DMR), Nicolas Ohsan-Bellepeau. Alors que le Constitutional (Declaration of Community) (Transitional Provision) Bill sera appelé à être voté demain à l’Assemblée nationale, le camp Rezistans ek Alternativ fera connaître sa position lors d’une nouvelle audience fixée au 24 juillet prochain.
L’avocat du Parquet a expliqué ce matin que le Constitutional (Declaration of Community) (Transitional Provision) Bill vise à donner à un candidat le choix de décliner son appartenance ethnique ou pas au moment de l’enregistrement aux élections générales. Il a également souligné que le projet de loi a été présenté en première lecture au Parlement et que les débats suivant cet amendement constitutionnel proposé par l’État sont toujours ongoing et qu’il sera appelé à être voté demain lors de la séance de l’Assemblée nationale. L’avocat du Parquet a également versé au dossier une copie du Constitutional (Declaration of Community) (Transitional Provision) Bill et a réclamé un renvoi dans cette affaire. Le DMR a agréé à cette demande. Ce renvoi permettra aux hommes de loi de Rezistans ek Alternativ, qui était représenté ce matin par Me Rex Stephen, le Leading Counsel dans cette affaire, d’obtenir un délai en attendant le vote éventuel du projet de loi demain et la prochaine étape qui constitue l’assentiment du président (President’s Assent) à la nouvelle loi afin de communiquer sa position dans cette affaire.
Dans une déclaration à la presse à la sortie de la Master’s Court, Ashok Subron, porte-parole de Rezistans ek Alternativ, aux côtés des membres du parti, a dit attendre de voir dans quelles circonstances le projet de loi sera voté au Parlement demain. Il a qualifié de texte de « strict minimum » que l’État peut faire car le véritable moteur du changement, pour lui, serait une réforme complète du système électoral. Le vote de l’amendement constitutionnel n’est qu’un premier aboutissement, affirme Ashok Subron.

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