AQUACULTURE : L’ambassadrice australienne lance le Blue Economy Challenge

Développer l’aquaculture au moyen de technologies innovantes ayant un impact positif sur l’environnement en vue d’une croissance économique plus soutenue et l’amélioration des conditions de vie des plus démunis: telle est l’ambition du Blue Economy Challenge du gouvernement australien. L’Australian High Commissioner, Mme Susan Coles, a officiellement lancé, la semaine dernière, à l’Albion Fishries Research Centre, ce programme d’assistance financière d’un montant global de trois millions de dollars australiens (quelque Rs 84 millions) pour des projets aquacoles créatifs.
Intervenant, pour l’occasion, Mme Coles devait rappeler que l’annonce de la mise en chantier de ce Blue Economy Aquaculture Challenge avait été faite en octobre de l’année dernière par la ministre australienne des Affaires étrangères, Mme Julie Bishop, durant la réunion du Conseil des ministres de l’Indian Ocean Rim Association à Padang en Indonésie. Pour elle, l’aquaculture peut largement contribuer à assurer la sécurité alimentaire, à la nutrition ainsi qu’à la croissance des pays en développement pour peu que tout se fasse dans le respect des écosystèmes marins.
L’ambassadrice australienne explique que le « Challenge » consiste à demander à des innovateurs, des entrepreneurs, des designers, des ONG et des universitaires de reconsidérer ce qui a été entrepris dans le secteur et de proposer des solutions garantissant un développement soutenable dans le respect de l’environnement. Mme Coles ne manque pas de rappeler que l’économie océanique est susceptible de générer des activités de l’ordre de trois à cinq billions de dollars américains (quelque Rs 108 billions à Rs 180 billions). Mais elle devait, une fois encore, insister sur la juste mesure à trouver pour faire que les activités de l’économie océanique ne se fassent pas au détriment de l’environnement marin.
L’ambassadrice australienne assure que son pays dispose d’atouts considérables en terme d’expertise pour une gestion soutenable de nos ressources océaniques. Elle se réjouit de l’accord du ministère de l’Economie océanique, des Ressources marines et de la Pêche pour la mise en chantier à Maurice de ce Blue Economy Challenge. La participation au « Challenge » peut se faire à trois niveaux: (i) comme core partner dans un but d’accroître le fonds disponible pour les projets qui auront été retenus; (ii) être un partenaire technique en termes d’expertise dans les domaines scientifique, de conservation ou de développement et (iii) participer en tant qu’innovateur.
Ceux intéressés qui ont jusqu’au 30 juin pour s’inscrire peuvent obtenir de plus amples renseignements, notamment, sur les challenges à être relevés en se connectant à l’adresse suivante: blueeconomychallenge.org. L’Acting Director of Fishiries, Devanand Norungee, qui représentait le ministre de tutelle, Prem Koonjoo, absent de la cérémonie pour cause d’un autre engagement au Bureau du Premier ministre a, au nom du ministère, remercié les autorités australiennes pour ce programme d’assistance dans le domaine de l’aquaculture.

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