ARRESTATION « ARBITRAIRE » : L’affaire Pravind Jugnauth renvoyée au 19 janvier 2016

Le procès en réclamation intenté par Pravind Jugnauth, l’ex-ministre de la Technologie, à l’État et à l’assistant commissaire de police Pregassen Vuddamalay, quant à son arrestation du 26 décembre 2012 autour de l’affaire de pédophilie alléguée au MITD, a été appelé ce matin devant le Deputy Master and Registrar de la Cour suprême, Me Shameem Hamuth-Laulloo. Le Parquet, qui devait soumettre sa défense en réponse à l’affidavit logé par le leader du MSM, n’étant pas prêt, l’affaire a dû être ajournée au 19 janvier 2016.
Pravind Jugnauth réclame Rs 100 millions de dommages à l’État et à l’assistant commissaire de police Pregassen Vuddamalay pour son arrestation jugée arbitraire. Il affirme que son droit constitutionnel à la liberté a été bafoué et que son arrestation a été calculée en vue de mettre un terme à sa carrière politique. Il évoque aussi la « manière inhumaine » dont il a été arrêté, soutenant que son épouse et ses filles ont assisté à la scène.?Pravind Jugnauth conteste son arrestation par deux éléments du CCID à sa résidence de Vacoas le 26 décembre 2012. Dans sa plainte, rédigée par l’avoué Saya Ragavoodoo, Pravind Jugnauth y fait état de la plainte déposée par Yatin Varma, alors Attorney General, et Sheila Bappoo, le 26 décembre 2012, pour sédition alléguée. Cette plainte avait fait suite à une conférence de presse du leader du MSM au Sun Trust Building lors de laquelle il avait commenté les allégations de pédophilie contre un enseignant du Mauritius Institute of Training and Development (MITD).?Après son arrestation, Pravind Jugnauth avait été emmené devant l’assistant commissaire de police Pregassen Vuddamalay, qui l’aurait interrogé sur ses propos tenus lors de la conférence de presse du MSM. Le leader du MSM dit avoir protesté contre la manière dont l’enquête s’est déroulée, et a évoqué un traitement discriminatoire, ajoutant que le leader du MMM, Paul Bérenger, avait tenu des propos similaires devant les Casernes centrales mais qu’il n’avait pas été inquiété par la police.

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