Assemblée régionale: Rodrigues n’est pas une terre d’asile pour repris de justice

Intervenant à l’ajournement de l’Assemblée régionale de Rodrigues, le Minority Leader, Nicolas Von-Mally, a mis en garde contre le risque de voir Rodrigues se transformer en une terre d’asile pour étrangers voulant se soustraire à la justice de leur pays. Il a interpellé le Chef commissaire, Serge Clair, sur des articles parus dans plusieurs journaux français concernant des personnes ayant fui la justice française pour se réfugier à Rodrigues. La dernière affaire en date, traitée par des journaux, tels que Le Parisien, concerne un couple de français ayant été jugé et condamné par contumace par le tribunal correctionnel de Nantes pour une affaire d’escroquerie.

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Pour Nicolas Von-Mally, il y va de la réputation de Rodrigues. « Si notre île a la réputation d’être accueillante, il ne faut pas que certains étrangers en abusent pour venir s’y cacher et ainsi se soustraire à la justice de leur pays. La France étant un pays ami, nous nous devons de collaborer avec elle afin qu’elle n’ait rien à nous reprocher en terme

de respect de la justice des deux pays », a-t-il déclaré. Selon Nicolas Von-Mally, si la plupart des étrangers qui viennent habiter Rodrigues sont en règle avec la justice de leur pays, il faut veiller à ce que ceux faisant l’objet d’un mandat d’arrêt international aillent répondre devant la justice de leur pays.

Le Minority Leader a proposé qu’un comité soit mis en place avec des représentants du bureau du Chef commissaire, du bureau du Premier ministre, de l’Immigration, de l’Office du Tourisme, de la police, entre autres, afin de vérifier tout cas suspect. Ce comité travaillerait en étroite collaboration avec les ambassades et consulats présents à Maurice comme à Rodrigues.

« Si certains étrangers veulent venir habiter Rodrigues et y investir, il faut veiller à ce qu’ils viennent avec de l’argent propre et non pas avec des fonds illicites ! Nous devons respecter les pays amis comme nous avons le devoir de respecter et protéger Rodrigues !» a-t-il conclu.

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