Attentat à la pudeur : le père Moctee demande la liberté conditionnelle

Reconnu coupable sous trois accusations d’abus sexuels sur mineur, le père Joseph Moctee avait été condamné à trois ans de prison par la magistrate Ida Dookhy-Rambarun. Aujourd’hui, le religieux demande la liberté conditionnelle en attendant que son appel soit entendu.

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Après la démarche de la cour d’ordonner une enquête sociale sur lui, le père Moctee, qui a toujours clamé son innocence, pensait que la cour allait commuer sa sentence en travaux communautaires. Mais après avoir considéré la gravité de ce délit, et surtout le fait que l’accusé avait une responsabilité additionnelle envers la société puisqu’étant un religieux, la magistrate Ida Dookhy-Rambarun avait estimé qu’une peine d’emprisonnement était justifiée dans ce cas.

Le père Moctee, à sa sortie du tribunal, n’a pas signifié son intention de faire appel de ce verdict. Le père Moctee avait été trouvé coupable d’attentat à la pudeur sur un adolescent, qui avait porté plainte à la police, avançant dans ses déclarations que le père Moctee l’avait invité, avec un ami, à passer la nuit ensemble à la cure de Sainte-Anne, à Chamarel.

Alors que l’adolescent était devant son ordinateur, allongé sur un matelas, le prêtre l’aurait rejoint en se glissant sous la couette. Il avait alors commencé à le caresser. Surprise par la réaction du père, la jeune victime devait être prise de peur.

L’adolescent avait toutefois pu repousser les avances du prêtre, mais restait traumatisé par les événements. Ce n’est ainsi qu’un mois après les faits qu’il avait décidé de tout révéler à ses proches.

Le prêtre Joseph-Marie Moctee, du diocèse de Port-Louis, avait été arrêté le 14 juillet 2015, à la suite quoi il avait été sanctionné par le Vatican, et en particulier par la Congrégation pour la doctrine de la foi, à Rome.

Il est pour l’heure assigné à résidence et s’est vu ordonner par la congrégation de Rome de ne participer à aucune activité pastorale et de se tenir loin des mineurs. C’est la première fois que Maurice est affectée par une sanction du Vatican en raison d’un cas d’abus sexuel allégué.

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