BASKET-BALL 3×3 : Vers la régionalisation des événements

La prochaine série de tournois de basket-ball de 3×3 verra une première innovation. Selon Pascal Prayag, coordinateur de cette discipline pour Maurice, la mise sur pied de compétitions régionales, avec en vue une finale nationale, servira mieux les projets de la Fédération mauricienne de basket-ball (FMBB).

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Toute la série de tournois servira à mettre sur pied un groupe compétitif pour, à long terme, une éventuelle participation aux JO 2024 à Paris. « Notre médaille de bronze au tournoi Young Lions l’année dernière au Botswana sert de base du projet », explique le coordinateur. En fait, il s’agit cette année d’obtenir un meilleur résultat lors du prochain tournoi Young Lions. « Il nous faut viser plus haut que le bronze. »

Pour mettre ce projet à exécution, l’île a été découpée en régions. On retrouvera ainsi Port-Louis et le Nord en région 1, le Sud, l’Est et Curepipe en 2, l’Ouest, Quatre-Bornes et le centre en 3. Curepipe devrait accueillir la finale nationale. Chacun de ces tournois régionaux désignera le vainqueur et son dauphin comme représentants à la finale nationale. « Cela nous fera une finale à douze équipes, six chez les garçons et autant chez les filles », précise Pascal Prayag.

Dans cette optique, le soutien du ministère de la Jeunesse et des Sports (MJS) a été sollicité. Depuis le succès de Roche-Bois Matorkeii au Young Lions l’année dernière, le MJS a, semble-t-il, changé son fusil d’épaule et décidé d’accorder son soutien à la cause du 3×3. « C’est une décision qui nous ravit. Nous pourrons mieux nous concentrer sur notre préparation. »

On se souvient que le MJS avait été réticent à apporter son soutien à une formation qui disputait un tournoi pour des pays dits émergents. Cette année, la donne semble avoir changé. « Le tournoi Young Lions est un bon moyen d’acquérir de l’expérience. On a eu l’occasion d’avoir une première impression. Même s’il reste un excellent moyen de juger des progrès que nous avons accomplis, nous devons viser plus loin », conclut Pascal Prayag.

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