Blanchiment de fonds : l’amie de Navind Kistnah nie avoir utilisé son argent

  • Une équipe de l’ICAC aux Casernes centrales pour solliciter l’aide de l’IT unit concernant les appels du nom code Anita

Anisha Dajee, 28 ans, chez qui l’Independant Commission Against Corruption (ICAC) a débarqué à Cottage lundi, a été interrogée sur le versement de presque Rs 400 000 sur son compte bancaire. Somme que lui aurait créditée Navind Kistnah, l’homme derrière la saisie de Rs 2 Mds d’héroïne dans le port. Interrogée au Réduit Triangle hier en présence de ses avocats, Mes Sanjeev Teeluckdharry et Anoup Goodary, cette mère d’un enfant d’un an a déclaré n’avoir pas utilisé cet argent.

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Au cours de son interrogatoire par l’ICAC hier, Anisha Dajee a déclaré que même si elle était chômeuse, son époux « travaille dans une position importante aux Émirats arabes unis depuis plus d’une décennie ». « C’est lui qui m’envoie l’argent pour mes dépenses et achats », explique-t-elle. Elle a déclaré que les bijoux, meubles en teck et boissons alcoolisées retrouvés dans sa maison « ont été payés par ses propres moyens ». La jeune femme n’a pas nié ne pas connaître Navind Kistnah avant son arrestation et a souligné que le directeur de KUN International Management Ltd avait l’habitude de fréquenter son salon de coiffure à Triolet. Ils se sont liés d’amitié et en quelques occasions, elle a été invitée à assister aux courses hippiques. Elle a dit n’avoir jamais demandé de l’argent à Navind Kistnah et ajouté qu’elle ne comprenait pas pour quelle raison cette somme d’argent avait été créditée sur son compte bancaire.

Anisha Dajee a présenté aux hommes de Navind Beekharry certains reçus pour montrer qu’elle n’avait jamais utilisé l’argent de Navind Kistnah. Elle a été autorisée à quitter librement les locaux de ICAC à ce stade de l’enquête. Néanmoins, les enquêteurs prévoient une autre séance d’interrogatoire dans les prochains jours, le temps pour eux de vérifier certaines informations.

Au cours d’une perquisition chez la jeune femme lundi, les enquêteurs ont saisi des relevés bancaires, des reçus d’achat et autres documents pouvant faire avancer l’enquête. Les enquêteurs étaient intrigués par des achats, estimés à des milliers de roupies, payés par un habitant des Plaines-Wilhems connu sous le nom de Tiger. Cet homme, figure très connue au Champs-de-Mars, est très proche de Navind Kistnah et du patron de Gloria Fast Food Dade Azaree. Tiger sera convoqué à la commission sous peu.

Par ailleurs, l’ICAC épluche certains messages et appels par WhatsApp entre la dénommée Anita et Navind Kistnah, alors que ce dernier se trouvait en Afrique du Sud et à Mozambique peu après la découverte des Rs 2 Mds d’héroïne dans le port. Les enquêteurs soupçonnent qu’Anita est un nom code utilisé par quelqu’un de très proche du directeur de KUN International Management Ltd. Cette femme était restée en communication avec Navind Kistnah et ils ont échangé au moins une cinquantaine de correspondances.
Pour faire la lumière sur cet aspect de l’enquête, une équipe de ICAC s’est rendue au Central CID et au quartier général de l’Anti Drug and Smuggling Unit (ADSU), deux unités qui ont interrogé Navind Kistnah depuis son arrestation pour rechercher certaines informations dont celles concernant Anita. D’importants développements à ce sujet sont à prévoir prochainement.

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