BRITISH AMERICAN INVESTMENT ET DAWOOD RAWAT : Chronique d’une débâcle annoncée

C’était un secret de polichinelle, le groupe British American Investment (BAI) en proie à des difficultés du fait d’un désir d’expansion démesuré par rapport à ses capacités avait monté un système complexe de Ponzi pour se maintenir à flot. Il était sous étroite surveillance depuis des années déjà, mais avait connu une subite et fulgurante ascension de plus de 80 compagnies avec l’arrivée au pouvoir de Navin Ramgoolam en 2005, dont l’adjoint, faut-il encore le rappeler, n’était autre que le beau-frère de Dawood Rawat, le Dr Rashid Beebeejaun. Banques, assurances, hôpital, distribution, concessionnaire automobile représentant entre autres les marques Mercedes et Peugeot dont toute une flotte a été achetée par la police, médias, construction, entretien, rien ne manquait à la palette d’activités de la BAI. Chronique d’une débâcle annoncée.

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