BRUTALITÉ POLICIÈRE ALLÉGUÉE : Le sergent Khemun blanchi

Neeteeanand Maneea Khemun, sergent de police, était accusé devant la cour de Rose-Hill d’avoir frappé un ancien employé d’un magasin de jouets en 2003. La magistrate Meenakshi Gayan-Jaulimsing a statué que la poursuite n’a pu prouver la culpabilité du policier dans cette affaire de brutalité policière alléguée.
Le Police Sergeant (PS) Neeteeanand Maneea Khemun était poursuivi pour brutalité policière devant la cour de district des basses Plaines-Wilhems. La police lui reprochait d’avoir tenter d’extirper des informations d’un employé d’un magasin de jouets à Phoenix. Il a plaidé non coupable devant la magistrate Meenakshi Gayan-Jaulimsing et a été acquitté par la même instance. La Cour a trouvé que la poursuite n’a pu établir la culpabilité de l’accusé.
Selon l’acte d’accusation, le délit présumé aurait été commis le 25 décembre 2003. Le plaignant aurait été mêlé la veille à une affaire de vol au préjudice de son employeur. La police avait été mandée sur son lieu de travail et les officiers, dont le PS Khemun, auraient fait pression sur Neeteeanand Maneea Khemun pour qu’il fasse des aveux
Selon l’employé de magasin, les policiers l’aurait giflé et donné des coups. Le sergent l’aurait ensuite emmené au poste de police où deux autres policiers l’auraient agressé puis remis à la Central Investigation Division. Le plaignant a soutenu qu’à un moment il s’est évanoui et quand il a repris connaissance, il était couvert de blessures. Il a reçu des soins à l’hôpital de Candos. Il a par la suite porté plainte au Complaints Investigation Bureau (CIB) pour brutalité policière. Il a aussi soutenu que son père avait déjà porté plainte car vu l’« état critique » dans lequel il se trouvait, il n’a pu le faire à ce moment là. Cependant, aucun document atteste des soins qu’il a reçus à l’hôpital.
Lors de son procès, l’ancien employé de magasin a omis plusieurs points. Il n’a pas été en mesure de répondre quand il s’est rendu à la Human Rights Commission ou s’il était en compagnie du PS Khemun dans la salle d’attente avant de l’identifier devant la commission. Le plaignant n’a également pu renseigner sur le nombre de parades d’identification qui ont été organisées et de personnes qui y ont participé. Il a été incapable d’identifier certaines personnes. L’employé de magasins a toutefois nié avoir monté cette histoire contre le policier.
Le PS Khemun a quant à lui soutenu n’avoir à aucun moment frappé le plaignant. Il a raconté qu’au moment du délit présumé, il travaillait à Sodnac en tant que sergent en charge du poste de police. Il a soutenu que le manager du magasin avait demandé l’assistance de la police pour une affaire de vol et il y est allé accompagné de deux constables afin d’interroger trois personnes — dont le plaignant — suspectées d’avoir commis le délit. Les deux autres ont admis avoir commis le vol mais pas la victime présumée. Le policier est resté intransigeant face aux allégations contre lui. Il a déclaré qu’il consignait la déclaration du manager de l’établissement pendant l’interrogatoire des employés de magasin.
La magistrate Meenakshi Gayan-Jaulimsing a statué que la version de l’employé de magasin est peu fiable. Elle a soutenu qu’elle ne pouvait condamner le policier étant donné les preuves et le témoignage peu convainquant de la victime présumée.

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