Budget Circular 2018-2019: Équilibrer le budget courant et réduire la dette publique

– Dev Manraj, secrétaire financier : « Des progrès additionnels possibles avec une gestion budgétaire solide »

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Dans la « Budget Circular 2018-2019 » adressée cette semaine aux officiers en charge des ministères et autres départements du secteur public, le secrétaire financier, Dev Manraj, fait comprendre que dans le cadre de la préparation du prochain budget, des efforts prioritaires seront déployés pour équilibrer le budget courant et permettre au gouvernement de réaliser l’objectif qu’il s’est fixé concernant la dette publique en la ramenant à 60% du Produit intérieur brut d’ici 2020-2021.

La « Budget Circular 2018-2019 » établit les grands paramètres à respecter par les responsables des différents ministères en soumettant leurs propositions budgétaires pour le prochain exercice financier. Ces propositions devront à la fois contenir des estimations des dépenses et revenus pour les trois années financières successives (2018-2019, 2019-2020 et 2020-2021). Mais déjà, le secrétaire financier rappelle aux parties concernées que le budget 2018-2019 devra être préparé en adhésion totale au « golden rule in public finance » à l’effet que tout emprunt sera utilisé uniquement pour le financement des dépenses d’investissement. Dev Manraj précise dans la foulée que le gouvernement « will have to stay committed to bringing public sector debt to 60% of GDP by 2020-2021 ».

Le secrétaire financier soutient qu’il faut poursuivre les efforts au niveau des réformes économiques et sociales dans le but de réaliser une croissance plus élevée, d’assurer la création rapide d’emplois et de rehausser le niveau de vie de la population. Il faudra, dit-il, prendre aussi en considération les contraintes budgétaires auxquelles le gouvernement doit faire face. Un tel exercice, ajoute le secrétaire financier, « will require innovative, well-articulated and implementable policy measures from every Ministry/Department ».

Dev Manraj recommande que les propositions budgétaires soient alignées sur un plan Stratégique de trois ans, qui aura été préalablement remis à jour, lesquelles propositions devront aussi tenir compte de la vision globale du gouvernement et des priorités de ce dernier. D’où l’objectif prioritaire de trouver un équilibre au niveau du budget courant et de réaliser le taux qui a été fixé concernant la dette publique. « Accordingly, in its budget allocation exercise, this Ministry will give greater weight in containing recurrent expenditure.

Your proposals should, therefore, reflect this fiscal stance. As regards the capital budget, you should prioritise your projects and ensure that expenditure proposals are made based on a realistic implementation plan », écrit le secrétaire financier. Ce dernier indique que pour 2018-2019, aucun plafond ne sera fixé pour les ministères individuellement. Cela permettra au ministère des Finances et du Développement économique de procéder à une allocation optimale des ressources basée sur les priorités nationales. Une allocation stratégique des ressources sera faite aussitôt que les propositions auront été évaluées.

En introduction de sa « Budget Circular », le secrétaire financier fait ressortir qu’on est en train de ressentir en 2017-2018 les retombées positives des deux précédents budgets. « Our economy is showing steady signs of recovering to a higher growth path and we have made concrete achievements in addressing the problem of absolute poverty and lifting the standard of living for low income families », fait-il remarquer. Avant d’jouter : « 2018-19 should see further progress if we maintain strong fiscal stewardship as we have done in the past two years, the more so that the global economy as well is performing better than in recent years. »

Les responsables des ministères et départements ont jusqu’au 6 avril 2018 pour soumettre leurs propositions budgétaires. Le ministère des Finances et du Développement économique tiendra des réunions de travail avec ces responsables pour la remise à jour du plan stratégique de trois ans de chaque ministère. Des directives doivent être suivies pour ce qui est de l’élaboration et de la soumission des propositions avec, entre autres, une exigence : contenir autant que possible les dépenses courantes et s’assurer d’une utilisation judicieuse des ressources budgétaires. Concernant les dépenses de développement, les ministères se doivent d’établir une liste prioritaire des projets et de présenter leurs requêtes suivant un plan d’exécution réaliste, quelle que soit la source de financement des projets.

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