CAMP-ITHIER : La NHDC rappelle aux nouveaux résidents leurs obligations

La National Housing Development Company (NHDC) a organisé une réunion de formation vendredi au centre Alex Vellin, à Beau-Bassin, à laquelle les 149 nouveaux propriétaires de Camp-Ithier, Flacq, étaient conviés. L’objectif était de les informer sur le contrat de vente, les termes et les conditions de vente, les règlements internes de même que leurs devoirs et obligations.
Gilles L’Enteté, président de la NHDC, a fait comprendre aux nouveaux résidents réunis hier que le but de cet organisme n’est pas seulement de leur remettre la clé d’un logement, mais de les accompagner. « Vous êtes devenus propriétaire d’une maison dès que vous avez signé un contrat. Vous la méritez amplement parce que vous avez fait beaucoup de sacrifices et avez économisé votre argent. Je sais que beaucoup parmi vous ont dû débourser une forte somme pour payer les loyers, et ce n’est pas une mince affaire. Il est de votre devoir maintenant de tout mettre en oeuvre pour respecter vos engagements », a-t-il déclaré.
D’où son insistance, dit-il, pour que les 149 nouveaux résidents adhèrent à l’association de copropriétaire de Camp-Ithier, nouvellement formée pour veiller à ce que chaque résident participe activement à ce que cette unité devienne un modèle pour Maurice. « Responsabilisez-vous et faites vous respecter ?! Ne soyez pas de simples spectateurs qui attendent à ce que les autres prennent des initiatives à votre place. S’il vous arrive de tomber sur un voisin qui enfreint la loi, comme jeter du ciment sur le chemin asphalté du complexe, n’hésitez pas à le dénoncer aux membres exécutifs de votre association. Nous n’allons pas rester les bras croisés. Nous allons confier l’affaire aux autorités compétentes pour des actions », a promis Gilles l’Entêté.
Me Wenda Sawmynaden, notaire, a elle aussi rappelé aux résidents leurs devoirs et obligations en leur demandant de payer régulièrement leurs mensualités, de respecter les plans d’agrandissement et de réclamer leur permis de construction, car les aménagements illégaux ne seront pas tolérés et les contrevenants seront passibles d’une amende. « Respecter vos voisins et vivez en bon père de famille. Ne jouez pas de musique à fond la caisse, même dans la journée, car il est fort possible qu’une personne soit malade ou que votre voisin se repose », a-t-elle affirmé. « Ne laissez pas votre maison être transformée en lieu de commerce, ne polluez pas votre environnement et ne jetez pas vos ordures n’importe où », a-t-elle insisté.
Laval Monette, représentant de la Mauritius Fire and Rescue Service, a sollicité l’aide des nouveaux locataires afin d’éviter que des matériaux de construction ne soient abandonnés sur l’asphalte, ce qui bloquerait les entrées en cas d’incendie. « Il nous est déjà arrivé de devoir marcher plus de 200 mètres avant de circonscrire un incendie, qui heureusement n’était pas d’une grande ampleur. Nous vous demandons tout simplement votre collaboration pour que nous puissions faire notre travail dans de meilleures conditions. »
Vinay Mohavan, qui habitait Grande-Retraite il y a quatre ans, a fait de son mieux pour assister à cette réunion malgré un emploi du temps très chargé. « Monn fer enn devwar vini, apre tou sakrifis ki monn fer pou vinn proprieter enn lakaz. Mo krwar ki li inportan ki sak nouvo abitan fer zefor pou respekte zot langazman », dit-il.
Assise à côté de sa fille de trois ans et son époux,  Sylvanie, une ancienne habitante de Bonne-Mère, Flacq, avait entamé des démarches il y a quatre ans pour devenir propriétaire d’une maison. « Nous sommes heureux de pouvoir voir grandir notre enfant dans un nouvel environnement. Nous allons certainement collaborer pour vivre comme une vraie famille. Sakenn bizin amenn so kontribision », estime-t-elle. Bibi Nazma Sofi, 59 ans, est elle aussi l’heureuse bénéficiaire d’une nouvelle maison. « Mo bien kontan me nou bizin viv bien ansam tou dimounn », souhaite-t-elle. R.R., mère de deux enfants, espère pour sa part pouvoir contribuer pleinement à l’association de copropriétaires. « Nou tia kontan fer tann nou lavwa », indique-t-elle.

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