CAMP RÉSIDENTIEL INTERNATIONAL À MAHÉBOURG : Lekol Ekolozi fait la leçon pour la survie

“Si la terre était une banque, elle aurait été sauvée.” Un enjeu débattu durant les quatre jours que s’est tenue Lekol Ekolozi à Mahébourg, du jeudi 5 au dimanche 8 novembre. Elle a regroupé une soixantaine de participants mauriciens et internationaux, à l’initiative de l’ONG CARES, en marge de la COP 21, prévue en décembre à Paris. Le but était de partager et d’élaborer sur différents aspects qui touchent à l’environnement et aux retombées du changement climatique à travers des causeries, des débats et des visites organisées pendant le camp résidentiel.
De Lekol Ekolozi a surgi une vision que des solutions réelles existent. Loin d’être une utopie, elles sont désormais une nécessité pour assurer la survie de toute espèce sur cette terre, y compris l’homme. Rien d’impossible, ont conclu les participants à ce camp résidentiel autour de l’écologie : “Nous avons toutes les technologies vertes disponibles, rien de nouveau n’est à inventer. Le tout désormais est de mettre sur pied un système et une société consciencieusement plus écologiques”, a déclaré l’Anglais Jonathan Neale, auteur de Million Climate Jobs. Selon des études, un tel projet engendrerait la création de 120 millions d’emplois à travers le monde. “20,000 jobs rien qu’à Maurice”, a-t-il estimé.
Mais tout n’est pas aussi simple. C’est une des raisons pour lesquelles Lekol Ekolozi a été organisée. “Nous sommes ici pour débattre d’un problème critique”, a soutenu Ashok Subron, le président du Centre for Alternative Research and Studies (CARES), en ouverture de l’événement, jeudi, à Pointe aux Sables. “Toute la structure de la société doit désormais être questionnée et nous devons développer une nouvelle éthique écologique”, a-t-il dit, avant que les participants ne mettent le cap sur Mahébourg, où s’est poursuivie l’activité. Face aux retombés du changement climatique, le monde fera incessamment face à de nouveaux problèmes et conflits liés à l’environnement. Cette école internationale a permis d’en débattre durant quatre jours au sein de la cour verdoyante de Nativ Lodge.

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